Vente dédicace des trois livres de l’auteur Ali Kader au Salon du livre de la Coupole
En marge de la 4ieme édition du salon du livre que la wilaya de Sidi bel abbès a abritée depuis le12/02 jusqu’au 28/02/2013, l’auteur de « les Dents de la terre, le vieux fusil et la déchirure », Ali Kader a effectué une vente-dédicace de ses livres au grand bonheur d’une population passionnés de la lecture, qui ont eu le plaisir de découvrir cet auteur d’une simplicité frappante et remarquable.
De seize heures à dix-huit heures, sans discontinuer, le public n’a pas cessé d’affluer au salon du livre ou Kader Ali animait la première vente-dédicace de ses livres. L’on peut, sans gène s’avouer que notre auteur à bénéficié en prime abord de la part de ses amis, un accueil impressionnant et peut-être une victoire retentissante sur la méconnaissance de l’homme, car cet homme simple, était un auteur de qualité ! Des fonctionnaires, des cadres d’entreprises, des jeunes femmes, ont tous attendu leur tour avec grand sourire, pour pouvoir enfin serrer la main à Mr Kader Ali et obtenir sa signature et une dédicace sur le livre qui les intéressait. Les passionnés de cet auteur, aurait été plus important, si le salon avait fait la promotion de la vente dédicace. « C’est pour ces gens qui aiment la littérature, que j’écris » a déclaré Kader Ali.
Les livres de Ali Kader ont connus un succès inattendu, car les quantité d’exemplaires proposées par le gérant du salon s’épuisait bien avant la clôture, alors que l’on s’était employé à satisfaire la demande qui aurait pu s’exprimer fortement si des mesures publicitaires avaient été faite dans les temps. Plusieurs personnalités universitaires, médecin et responsables locaux dont Mr Taybi Directeur de la culture ont répondu à l’invitation et ont assisté à cet évènement culturel
La lecture des livres de Ali Kader , nous oblige à pénétrer par les portes les plus accessibles qui nous rapprochent de ses techniques d’écritures et visionnaire du sujet qu’il est. Il nous invite à progresser dans l’image qu’il nous est donné de considérer. Il s’agit de forme à la fois exubérantes et patiemment construites comme œuvre de l’esprit, rapporté par une langue aussi précise que métaphorique, jusqu’à celle que nous employons tous. Les images qu’il nous propose envahissent le discours jusqu’à devenir les sujets mêmes de l’expérience. Je crois que Ali Kader fabrique des fictions pour nous donner à comprendre, se que nous devons comprendre.
L’auteur que nous vous présentons, nous l’avions connu par pur hasard à l’occasion d’une invitation de l’ONAT à l’hôtel Eden, et nous avons découvert en lui, une personne de très grande sensibilité humaine, et à riche qualité, est né en pleine région de Kabylie dans l’une des bourgades surnommées Maalkas, de ces merveilleuses montagnes verdoyantes, ou la beauté des hommes et des femmes se confond avec celle des paysages. Il entreprenait après la fin de ses études, l’essentiel de sa carrière professionnelle, au sein de l’administration comme commis de l’état.
Il nous contait, ces 17 ans d’âge et son premier voyage vers Mostaganem, ou en jeune Kabyle, il allait faire ses études universitaires d’agronomie. Une étape, de quelques années, qui allait marquer le villageois venu en ville pour la première fois, telle que fut l’impression qu’il a eu en ce prime abord. Il fut à cet effet désigné dans plusieurs grandes Wilayas du pays, tel que Tizi Ouzo, Laghouat, Médéa, Bejaia, Ghardaïa, Sidi bel Abbes, ou il accomplissait noblement l’ensemble de ses missions et à chacune de ses mutations, il laissait derrière lui, beaucoup de grands souvenirs à chaque fois enrichissants…Les régions qu’il côtoyait et qui l’adoptaient, étaient différentes les unes des autres. Chacune des métamorphoses des stationnements professionnels lui ont donné à différents niveau la chance d’être en contact avec de multiples populations de différents souches et niveau culturel qui lui ont permis de voir les choses crument et sans mépris
Il a connu toutes les crises et les réformes qu’a traversé le pays, notamment celle des années 1990, communément appelées décennies rouges, ou il a vécu et servi dans la wilaya de Médéa, région mise à feu et à sang, puis juste après, il allait œuvrer dans la wilaya de Bejaia bastion de la revendication identitaire berbère que d’aucun nomme « le printemps noir » précurseur du printemps arabe mondialement connu.
Mr le Directeur de la Culture Tayebi, que nous rencontrions dans cette Vente Dédicace de Ali Kader, nous avouait « On a toujours envie de savoir ce qui trotte dans la tête d’un écrivain. Alors l’on veut lire ses écrits, pour tenter de comprendre si l’écriture est une succession de hasard et de coïncidences, ou alors un travail mûrement réfléchi ? C’est peut être les deux. C’est certainement les deux !. Mais le plus impressionnant est de constater la cohérence d’une œuvre, contrasté avec le désordre intérieur d’un écrivain. Kader Ali propose des sensations, des visages, des incompréhensions, de l’amitié, des senteurs, des ressentiments, dans ses trois romans de qualité ».
Selon Mr Oussissem Karim, cette caravane du livre, a été un véritable succès en recevant, entre 3500 et 4000 visiteurs jours, à l’exceptions des journées de mauvais temps qui ont traversées la région et qui ont paralysées, certaines activités complémentaire qui étaient prévues à l’occasion du salon tel que des plusieurs ventes dédicace et des conférences.
Nous avons eu le plaisir d’avoir comme scoop, le titre de sa prochaine création qui s’intitule « Faryar ». A se que j’ai pu comprendre, qu’il ne s’agissait pas tout à fait d’un recueil de souvenirs, pas tout à fait d’un roman. Mais d’un écrit qui doit se situer entre les deux, dans un flou plus douloureux qu’artistique.
K.Benkhelouf