11 novembre 2024

User d’un parapluie pour circuler dans mon appartement: c’est la volonté de la Direction de l’Urbanisme et de la Construction (ETTAEMIR)

Par un concours de circonstances qui n’est pas toujours de bonne gaieté, nous avons eu l’information qu’une famille Belabbesienne à eu le souhait de solliciter notre assistance pour faire un reportage sur les conditions dans lesquelles elle survie et décrire à l’opinion publique les faits assortis de témoignage afin de prouver les limites d’une gestion expéditive voire parfois chaotique d’une administration locale et par voie de conséquence ses retombées Catastrophiques sur son quotidien.

 De telles situations, par ces temps de grand froid et de fortes pluies nous obligent à acquiescer et diligenter une enquête sur les lieux sinistrés à la demande de l’intéressée et après son autorisation, c’est alors que nous nous sommes déplacés à la cité du 17 octobre 1961, plus connue des riverains sous l’appellation de « bâtiments de Pont-Perry », au 5ème étage où nous fumes agréablement reçus par la propriétaire du logement qui nous conduira de prime à bord vers sa terrasse qui est la source de tous ses tracas, elle nous expliqua que les travaux de réfection durent depuis deux ans et par intermittence, et qu’à deux reprises ils ont été refait car mal entamés et fait d’une manière expéditive et non professionnelle.

 

Les dégâts occasionnés ( constatés et enregistrés par un huissier de justice ainsi qu’une expertise dépêchée sur les lieux ) sont énormes, un court-circuit a fait sauter toute l’installation électrique de l’appartement dira t-elle, après avoir endommagé tous les appareils électroménagers et l’ordinateur ainsi  que nos meubles dégradés par l’eau des pluies  , quant à l’infiltration d’eau, deux ans après elle y est toujours, touchant essentiellement mes toilettes, la salle de bain, la cuisine et une de mes chambres, m’obligeant à étaler nos vêtements à longueur des journées ensoleillées aux balcons après que l’eau a endommagé tout le trousseau de ma fille. 

 

À l’intérieur, les dégâts occasionnés sont visibles à l’œil nu (voir photos), les plafonds sont noircis de moisissures et d’où émane une odeur fétide et coulent des gouttelettes d’eau contraignant la propriétaire à poser un parapluie dans ses toilettes pour pouvoir s’en servir.

 

Quant à l’historique de ces désagréments, la dame nous dira que je suis apte à prouver que les services de la direction de l’urbanisme ainsi que le bureau d’étude chargé du suivi de cette opération  ont agit dans la combine administrative frauduleuse à savoir l’engagement des travaux  sans avoir au préalable eu le titre d’un Ordre de service provisoire (O.D.S) ainsi selon les déclarations du premier entrepreneur  qu’il s’est engagé  sur simple ordre verbal sans que l’opération ne soit inscrite ni approuvée.

 

Cependant les travaux dégradés au départ n’ont nullement été la préoccupation du bureau d’étude chargé du suivi, aucune consignation n’a fait l’objet de mention par  des procès verbaux relevant  les anomalies enregistrées dès le début des travaux,  l’exactitude des normes prescrites est mise de coté avec les mal façons, des travaux totalement dégradés , une complicité prouvée lors des visites de chantier  délibère un suivi  anarchique et abusif quant à la compétence et le sérieux qui sont loin d’être  conformes ,une violation flagrante aux règles techniques et lois urbanistiques cela fait deux années et nous sommes toujours loin d’arriver  à la conformité  et l’approbation par les services  du C.T.C (contrôle technique de la construction ) ni à la réception provisoire compte tenu de la lenteur des travaux volontaire, négligeant le cahier des souscriptions et ses articles.

 

Aucune autorité n’a pu nous répondre ou plutôt nous saisir de cette préoccupation qui a longuement durée.

 

En conclusion, nous dirons que probablement beaucoup de gens qui occupent des appartements situés au dernier étage des immeubles vivent les mêmes conditions dans la douleur et le silence soit parce qu’ils ignorent leurs droits soit parce qu’ils ont tenté un concours du combattant auprès d’administrations sourdes et réfractaires aux doléances de citoyens en détresse extrême.

 

Depuis quelques semaines une circulaire émanant du premier ministre avait instruit les Walis à œuvrer pour revaloriser le service public et rendre à césar (le peuple) ce qui lui revient de droit.

 

Fouad. H

 

Source:Service Technique du Journal

 

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