Une journée de volontariat au cimetière de Sidi-Bel-Abbés: élus et société civile, la main dans la main.
En ce premier jour du mois de juin, l’opération nettoiement et désherbage, de tous les cimetières à savoir les cinq situés dans notre ville (musulmans et chrétiens) prévue dans le programme a été arrêté lors de la dernière réunion qui s’est déroulée au siège de l’A.P.C.
L’opération a commencé par le cimetière du saint patron de la ville Sidi-Bel Abbes, où le constat fut amer, une situation déplorable à tous les niveaux, l’accès aux tombes très difficile, la circulation libre des reptiles ainsi que d’autres déchets solides alors que l’herbe sèche d’une hauteur de plus de 50cm pourrait à tout moment être le départ d’un feu difficilement maitrisable, comme ca été le cas 48h avant.
Une tache très délicate qui pourrait être évitée si un entretien serait programmé dans le durable, soit réserver un chapitre dans le budget communal, dépassant les 200 millions de centimes (selon les déclarations de l’inspecteur général de la Wilaya) insuffisants pour la prise en charge de tels travaux.
La présence du chef de Daïra, de certains membres de l’Assemblée populaire Communale et des présidents des comités de quartiers prenant leurs matériels de nettoiement se sont vu rejoindre par les employés chargés de cette tache dans une ambiance bon enfant.
Il faudrait la programmation d’une opération spéciale de nettoiement qui sera lancé en étroite collaboration avec les services de la protection civile, les citoyens, et les autres administrations concernées pour mettre fin à cette tragique situation que vivent nos cimetières, lesquels, étaient et sont toujours dans un état d’abandon sans qu’aucune prise de conscience de la part des l’autorités n’est venue effacer ce paysage hideux est ce, en l’enregistrant dans l’ordre du jour de leurs séances de travail .
Ceci étant, tous les participants à cette journée de volontariat ont été heureux d’avoir accompli un devoir envers leurs morts cependant une note qui a sonné comme une dièse s’est répandue comme une trainée de poudre aux quatre coins du cimetière, c’est celle de la présence du secrétaire général de l’A.P.C, en costume et cravate, tiré à quatre épingles les mains dans les poches.
O. Abbés.