Une instruction, une séance de travail et des balbutiements à l’exécution : l’autorité de wilaya exige une feuille de pointage quotidien pour le nettoiement de la ville.
Le siège de la daïra de Sidi-Bel-Abbès a abrité durant la journée du 26 février, une séance de travail présidée par le premier responsable de cette institution ainsi que son secrétaire général et au quelle ont été conviés, les membres de l’assemblée populaire communale du chef-lieu de wilaya, les responsables des travaux publics, ceux de l’urbanisme, de l’O.P.G.I, de la subdivision de l’hydraulique, l ’O.N.A, les artisans d’Algérie blanche et certains présidents d’associations de comités de quartier et ce, afin d’étudier l’instruction de l’autorité de wilaya et trouver les mécanismes et moyens efficaces pour la mettre à exécution à brève échéance.
L’autorité de wilaya a chargé le chef de Daira de suivre de prés l’exécution de cette opération a été donnée à l’assemblée populaire communale de la ville de Sidi-Bel-Abbès, pour que cette dernière soit nettoyée de ses ordures et déchets solides en entamant cette opération à partir de ses rocades, périphériques et grandes rues, de même que le chef de daïra a été chargé de la délicate mission de suivre quotidiennement cette opération.
Pour mieux coordonner ce mouvement de nettoiement de grande envergure, la ville fut divisée en plusieurs secteurs et chacun des concernés par cette opération aura la charge de veiller à la bonne exécution de cette instruction en mettant à contribution tous les moyens humains et matériels dont il dispose et dans les meilleurs délais, une tache qui s’annonce déjà difficile mais pas impossible, c’est la raison pour laquelle un procès-verbal (P.V) journalier sera dressé par chaque acteur et déposé au niveau du bureau de la daïra.
Or, sur le terrain, de visu que rien n’a été fait sérieusement et soigneusement et que du coté des grands axes de Sidi Djilali et Benhamouda, certaines cités croulent sous des décombres de tout genre, les déchets sont partout particulièrement dans les espaces sensés être verts, les aires libres, les abords des routes et de la voie ferrée, un constat amer qui nécessite une prise en charge sérieuse et assidue de tous les acteurs de la ville, ceci étant, une erreur de reconnue est une moitié de solution, la prise de conscience des dangers qui guettent la communauté citadine semble l’emporter sur l’immobilisme irresponsable et ravageur, l’autorité de wilaya vient de donner le « LA » pour une éradication complète et définitive du phénomène de l’insalubrité publique, il reste à tout ceux à qui incombe la responsabilité de mettre à exécution cette instruction, de veiller au bon déroulement des actions qui seront entreprises et à leur efficacité.
O. Abbes