Une décharge communale, pas très aux normes à Belarbi : qu’attend le maire pour y remédier ?
Fouad.H
Dans une alerte parue au journal les échos de Sidi-Bel-Abbès en date de Juin 2012, nous avions à l’époque, attiré l’attention des élus de la commune de Belarbi, une localité distante de 17 km de chef-lieu de wilaya, sur la nécessité de revoir la décision d’affecter un site situé sur les hauteurs immédiats de la commune, aux abords de la route nationale n° 92, reliant Sidi-Bel-Abbès à Saida et à quelques dizaines de mètres de la dense foret de Moksi, pour les besoins de la décharge communale, car le site initial, de cette dernière, avait été affecté à un investisseur privé pour les besoins de la création d’une unité économique de concassage.
Aujourd’hui et après plusieurs mois de rejets quotidiens d’ordures ménagers et d’autres détritus solides, le site est devenu très pollué d’où émanent l’odeur nauséabonde des liquides de macération nommé «lixivia» et donne une image hideuse et répulsive à tous les usagers de cette route, pis encore, lors du brulage de ces déchets, une pratique très courante mais très polluante et dangereuse sur le plan de la santé humaine, une fumée dense se forme et rend la visibilité nulle pour les automobilistes, d’où les risques accrus d’accidents de la circulation à ce point kilométrique déjà considéré comme dangereux, ceci sans omettre l’autre danger qui guette cette foret dense située à proximité et qui par un vent violent peu causer un départ de feu dont les conséquences ne peuvent être que désastreuses sur tous les plans.
Le choix d’un autre site, qui doit-être le plus loin possible de la zone urbaine et des voies de la circulation, s’impose de facto, vu que cette décharge communale est arrivée à sa saturation et commence à montrer des signes de pollution grave pour lesquels une intervention du premier magistrat de la commune de Belarbi est plus qu’urgente avant qu’un désastre ne vient frapper cette paisible localité à vocation agricole.