Une Commission Ministérielle, à la faculté du Génie Civil…Etudiant en grève !
La grève des étudiants de la faculté du génie de l’université Djilali Liabès de Sidi bel abbès, persiste dans son mouvement de revendication, déclenchée depuis le mardi 04/12/2012, et qui attend à se que l’administration réponde positivement, aux doléances soumises dans la plate forme de revendication, par ces contestataires autonomes.
Ces étudiants des travaux publics, du génie électrique et de la mécanique énergétique, ont bloqués, dans leur mouvement de grève, les portes d’accès à l’ensemble des étudiants des autres spécialités, en les incitants et en les menaçant à suivre leur mouvement de grève… Cette interruption qui devait se limiter à un nombre de jours restreint, se retrouve dépassant la semaine. Comme chaque grève, elle possède son lot de conséquences, en se prolongeant.
De la sorte, elle prive d’autres étudiants, non concernés, dans l’immédiat par l’ensemble des points soulevés dans la plateforme de revendication. Cette dernière soulève des inquiétudes sur le déroulement de l’année universitaire, qui est à craindre et les retards induisant systématiquement une perturbation des formations, des quelques centaines d’étudiants de cette faculté. Se qui est le plus déconcertant dans tout cela, c’est de voire, une administration ne cherchant pas à prendre immédiatement les mesures, pour pallier à ce fléau de blocage
Voila une semaine, que les étudiants gréviste de la cellule autonome, concernés par la grève sont encore très, frustrés , et avec eux ils créent, le mécontentements de plusieurs spécialités de cette faculté qui restent bloqués, « indépendamment de leur volonté ». Une action de contestation qui risque, de se propager et voir d’autres filières venir se greffer et manifester en présentant, à leurs tours, leur propre « plate-forme de revendications ».
En nous rapprochant de ce mouvement, nous devenions la bouée de secours, qui ferait parvenir « à qui de droit », leurs sollicitudes. Nous remarquions, que la plupart des étudiants étaient mécontents de la réaction de leur tutelle par rapport à leurs doléances et donc demeuraient déterminés à poursuivre leur mouvement de colère.
Nous apprenions, qu’une commission, constituée de 04 membres, qui était une revendication dans la plateforme, a été dépêchée par le Ministère ce jour 10/12/2012, pour entendre de vive voix les revendications et tenter de trouver des solutions. Cette commission venue à 10h s’est entretenu en prime abord ,avec le Doyen et le vis-doyen, puis se sont élargis dans une réunion, avec les délégués de la grève, jusqu’à 15h30 ( avec une interruption pour le déjeuner, uniquement pour la commission et l’administration)….A la sortie des délégués chargés de dialoguer, nous apprenions, de la bouche de l’un membres, que 80% des problèmes seraient solutionnés, à l’exception du concours, de cycle du Master, qui demeurait une décision National.
Il y a lieu de signaler que la masse estudiantine, formée autour de ces revendications semble être, plus importante par rapport à celle de l’an passé, qui ne dépassait pas une dizaine d’étudiants. Aussi, il faudrait savoir décrypter le message de ces grévistes, venus en grande partis d’autres contrées du pays, ou selon eux, ils n’ont été que trompés par le système d’orientation, car ils pouvaient étudier, le même enseignement dans leur propre Wilayas
Nous comprendrons alors, à travers notre humble, décryptage que cet étudiant venu de loin non seulement mangeait mal, dormait mal, vivait mal, mais qu’il perdait, à travers les problèmes rencontrés durant ses études, une jeunesse, dans un milieu qui n’était pas le sien… Sans activités sportives permanente et organisées, sans excursions hebdomadaire ou mensuelle, mais surtout, avec des préoccupations, pour lesquelles, il doit lutter et faire des grèves pénalisantes.
Pour cela, il faut des gens expérimentés, existant sur place, dans l’administration des facultés, pour pouvoir décrypter les messages des uns et des autres et ne pas traîner pour solutionner, les problèmes que vit l’étudiant. Parce que le ministère étant loin…. il ne comprendra jamais ce qui se passe à 500 Km de lui…Le ministère, devrait réorganiser, se qui, comme méthodes, n’a pas réussi dans d’autre pays tel que (le Canada), ne pourra jamais réussir chez nous et nos jeunes étudiants en souffriraient, il ne peuvent demeurer des cobayes !.
Pour conclure, les étudiants qui ayant été informés, des premiers résultats de la négociation de leur représentants, avec la commission ministérielle, qui leur a été dépêchée aux fins de trouver un consensus, semblent, ne point être satisfaits, du résultat obtenu par leur délégués, et s’engagent à maintenir la grève, jusqu’à aboutissement d’un résultat total et positif.
K .Benkhelouf