Un méga projet touristique en cours de réalisation à la ZET de Bider : une plage paradisiaque à l’état sauvage et à horizons panoramiques.
L’état avait accordé à la wilaya de Tlemcen, en 2011, le statut de zone à extension touristique (Z.E.T) à plusieurs de ses plages dont la célèbre plage de Bider, relevant dans sa partie proximale, nommée « Ain Adjroud, de la commune de Marsa-Ben-M’hidi (ex : Port-Say, de son vrai nom, Jean-Louis Batiste Say, décédé en 1915), et de la commune de M’sirda Fouaga dans sa partie distale, cette plage qui a su préserver sa virginité naturelle et son cachet sauvage le long des siècles, s’étend sur une distance de plus de 7 km et même au de-là, elle est l’une des plus propre et belle plage du littoral Ouest Algérien, ses atouts sont nombreux au point où les amoureux de la mer, de la nature vierge et des horizons romantiques, viennent des 4 coins de l’Algérie et même de l’étranger, pour se ressourcer et se relaxer profitant de la quiétude et du décor divin de ces espaces propices au repos physique et moral.
Aujourd’hui et 4 ans après que la loi fut votée et publiée au journal officiel, les choses commencent sérieusement à bouger dans ce coin reculé du pays, situé à la frontière Algéro-marocaine, ce qui a probablement incité les investisseurs privés nationaux à presser le pas pour concrétiser leurs projets à caractère touristique, maintenant que l’état a compris qu’il était temps de préparer les bases pour promouvoir la richesse future de la nation. Parmi les projets accompagnateurs qui vont aider à l’exploitation rationnelle des atouts touristiques du pays, on citera celui d’une route à double voies longeant le littoral sur 54 km et qui va relier le port de Ghazaouet à la plage de Port-Say en passant par la plage de Bider, ou encore celui du dédoublement de la voie entre Maghnia et port-Say, tous deux en cours de réalisation, ou la mise en service récente de la station de dessalement de l’eau de mer, basée à « Souk Telata » relevant de la commune de M’sirda Tehata et qui desserve toute la région de jour comme de nuit, ou encore ce projet de raccordement au gaz naturel qui est déjà opérationnel.
C’est justement dans cette optique versée sur l’avenir qu’un gros investisseur privé national, s’est targué le privilège d’acheter à prix fort, de chez des héritiers, une assiette foncière de 70 hectares située sur le littoral de la mer de Bider relevant de la commune de Marsa-Ben-M’hidi (Port-Say), cette assiette foncière relevant du domaine privé depuis plus de 4 siècles, recèle en plus, une superbe foret et surplombe la dite mer pour donner au site une vue de couleur azure panoramique et à horizon infini. Ce mégaprojet, qui comprend la construction de plusieurs bungalows, d’une piscine, d’aires de jeu et de détente, d’un mini Parc d’attraction pour enfants, d’un parking pour véhicules et d’autres infrastructures liées au qualificatif d’un site touristique d’excellence et au standard admis, est réalisé, pour une fois n’est pas coutume, tout en respectant la flore avoisinante puisque aucun arbre n’a été déraciné, mieux encore, le propriétaire a pris la bonne initiative de planter plusieurs palmiers de 2.5 m de hauteur le long du périmètre de ce site ce qui va, sans aucun doute, embellir ce futur complexe touristique, le premier du genre à Bider, en attendant le lancement d’un autre projet à envergure internationale.
Si l’avenir du tourisme national est loin d’être compromis suite à une vision politique, certes prudente, mais qui fait ses projections sur le moyen et long terme, il est des pouvoirs publics d’accompagner ces investisseurs en leur facilitant les tracasseries administratives tout en exigeant d’eux, un cahier des charges qui doit répondre aux normes internationales en matière de salubrité, d’accueil, d’hébergement et de qualité/ prix, car il n’est un secret pour personne, que passer ses vacances au bord de la mer Algérienne est devenu synonyme de grosses dépenses pour une qualité de service juste moyenne.
Fouad. H