Le scandale à plus d’un titre, se résume en l’existence d’un marché couvert construit il y a quelques années en dur (donc avec une fondation) sur et le long d’une partie d’un terrain traversé par un gazoduc (voir vidéo), non pas à quelques dizaines de mètres comme l’aurait autorisé la loi, mais bien au dessus, d’ailleurs c’est la seule construction existante dans cet espace vide laissé comme tel pour des mesures évidentes de sécurité.
Autour de ce marché, (et donc du gazoduc) c’est toute une activité informelle de vente de fruits et légumes qui s’est greffée, drainant quotidiennement et le long de la journée une foule très importante, mais personne ne se doute du danger auquel il se fait exposer à chaque fois qu’il s’y rend.
La Sonatrach et sa filiale NAFTAL, la Sonalgaz, l’environnement, l’urbanisme et l’administration locale en général sont tous interpellés plus que jamais à trouver une solution urgente à ce danger grandeur nature et à ciel ouvert avant que l’irréparable ne se produira.
Qui aurait autorisé une telle construction dans une zone d’extrême danger ?
Qui a signé le permis de construire après étude d’un tel dossier ?
Quel bureau d’étude aurait accepté le suivi d’un tel chantier sans attirer l’attention des autorités sur ce grand danger?
Pourquoi les organismes concernés en premier lieu ne se sont pas manifestés pour opposer leur refus?
Que prévoit la loi en matière de sécurité pour les constructions en dur aux alentours d’une canalisation de gaz naturel ?
Ce jour, nous vous le proposons pour aujourd’hui afin de poser gratuitement la même question mais avec une différence de taille celle de l’absence d’une tragédie.
Fouad.H