Un lycée à Benhamouda, réceptionné en 2004, est aujourd’hui menacé d’effondrement.
La situation devient de plus en plus inquiétante lorsqu’on apprend que l’établissement scolaire, en occurrence lycée Mohamed Nedjadi, situé à la cité « Benhamouda », vient à son tour de connaitre le scellement d’un de ses pavillons composé d’un R+2, fait de 12 classes pédagogiques et qui ne vont plus être occupées, sur instruction du C.T.C (contrôle technique de la construction), après un constat, le moins que l’on puisse dire est survenu tardivement (10 ans après la réception provisoire du lycée) alors que les normes prévoient que ce service impliqué de facto, devrait porter ses réserves techniques tout au début.
C’est ainsi que les défaillances sont apparues sur des ouvrages dudit projet, qui relèvent du génie civil et qui ne sont pas préconisés pour une étude qui se veut sérieuse et maitrisée, de même que celui du suivi technique, lesquels ont conduit l’exécution de cette réalisation dudit projet par l’entreprise désignée, dont les conséquences désastreuses sont aujourd’hui constatées de visu, démontrant une anarchie prouvée en amont comme en aval et ayant conduit à la dérive bon nombre de projets sans que, toute fois, personne n’alerte les responsables en charge de l’établissement, des dangers qui planent sur le devenir du projet et donc faire éviter d’éventuelles catastrophes urbanistiques, ceci dit, il est à déplorer qu’aucune autorité n’est parvenue à mettre un terme à cette guerre entre les différentes directions d’exécutif particulièrement la D.L.E.P, dès lors que la société civile revendique légitimement, le droit d’être écoutée en tant que partenaire incontournable dans le programme de développement durable et sa concrétisation.
L’absence des méthodes et règles du code des marchés publics sur la coordination, a fait apparaitre des défaillances administratives et des obstacles bureaucratiques, telles l’absence et le non respect des consultations au profit des bureaux d’études pluridisciplinaires, sélectionnés d’avance aux appels d’offres, par des voies scabreuses afin de contourner les lois et code des marchés publics et dont les conséquences seront observées ultérieurement sur des chantiers bâclés où les malfaçons et l’emploi des matériaux inadéquats sont légion, quant à la précipitation dans l’exécution des travaux sans contrôle et suivi, font que notre pole urbanistique est actuellement désastreux, alors que l’état dépense des sommes colossales pour améliorer le cadre de vie des citoyens et le lui rendre agréable.
L’établissement scolaire qui a été inauguré en 2004, lors de la visite du Président de la République est aujourd’hui menacé d’effondrement, dix ans après sa réception, le scandale fut dévoilé lors du passage du vent violent du mois de février, suite duquel l’infrastructure des cages d’escaliers de tout un pavillon vibrait, de haut en bas, selon le témoignage des occupants de cet établissement scolaire et à ce jour le cauchemar continue avec son lot de risques pour le corps des enseignants et les centaines de lycéens.
Dieu seul sait, ce que cacherait encore cette façade de fourbis, le mal est connu, il est là où la médiocrité règne en maitre, c’est à la D.L.E.P et à la D.U.C qu’il va falloir extirper ce mal qui nuit tant à notre environnement et à notre société.
O. Abbas