Lors de la prière d’el Aser faite à l’intérieur de cette grande salle d’une mosquée dont la date de réception remonte à 1884 et au moment de la prosternation, une grande plaque de plâtre s’est détachée du plafond pour venir s’écraser à même le sol, à quelques mètres des croyants alignés au premier rang, causant ainsi une panique générale à l’intérieur de ce lieu de culte.
Ce décollement d’un lambeau de plâtre pourrait être expliqué par une infiltration d’eau pluviale à travers des fissures existantes au niveau du toit de l’édifice et une étanchéité défaillante par sa vétusté ou son ancienneté, les dégâts occasionnés par un entretien médiocre voire inexistant pourront être plus profonds et plus graves qu’on le pensait car, à notre connaissance et jusqu’à preuve du contraire, son recensement n’a pas été pris en considération par la commission chargée par l’autorité compétente de la réhabilitation du vieux bâti sur l’ensemble du territoire de la ville, de même qu’aucune étude technique des services concernés n’a été établie ni même programmée dans un futur proche et pourtant ce lieu ancestral et historique de culte fait partie aussi du patrimoine architectural de la ville de Sidi-bel-abbés el Bouzidi autant que les autres édifices hérités de la France coloniale comme butin de guerre et qui embellissaient le Petit Paris.
Le directeur de l’urbanisme et de la construction de Sidi-Bel-Abbés, lors du forum de ce dimanche organisé au siège de la wilaya, a déclaré officiellement que la grande mosquée d’el Graba ne figure pas sur la liste portant nomination des édifices diagnostiqués et éligibles aux travaux de réhabilitation et de restauration et qui sont au nombre de 40, dont des écoles et des châteaux…mais pas cet édifice de culte musulman, une omission de taille, qui demeure sans commentaire.
Fouad. H