Un « dénouement équitable », pour cette grogne latente des jeunes chômeurs de Sidi Lahcen
Il était 10 h, lorsque nous étions arrivé à Sidi Lahcen pour tenter d’élucider les raisons du blocage de la route nationale Sidi Bel Abbès/Tlemcen, par une population de jeunes en grogne. Nous étions surpris de trouver un attroupement au devant du siège de la Daïra, qui nous confirmait que le scénario de la veille, n’était pas encore à sa fin. A l’intérieur des locaux, plus d’une centaine de jeune, avait totalement envahi les locaux de la Daïra, et annonçait sournoisement, le pire au cas où les résultats de leur attente n’aboutissait pas de la réunion qui se tenait à huit clos, l’intérieur du bureau de la Chef de Daïra avec l’ensemble des parties concernées,
En attendant que l’on accepte de nous recevoir, nous écoutions, les plus sages de ces jeunes en furie, qui voyait en notre présence, le moyen sure de transmettre, leur message de jeunesse en détresse par manque d’opportunité de travail. Nous retenions è travers leur revendication, le souhait de voire des balises, contre les recrutements du favoritisme, contre certain qui demande des « pots de vins », contre l’arbitraire- Nous comprenions qu’ils s’opposaient contre l’arbitraire sous toutes ses formes, qui gangrène la vie !
Mme Le chef de daïra de Sidi Lahcen, nous recevait, malgré l’épuisement dans lequel le, elle se trouvait suite à ce malencontreux évènement, pris « énergiquement » en charge depuis la veille. La « dame de fer », nous expliquait, que compte tenue du pourcentage élevé de chômeur dans la localité, elle en faisait son « cheval de bataille » et tentait répondre affirmativement, « tant bien que mal » , au besoin de la jeunesse en difficulté de travail, dans les communes administrées par ses services.
A cette effet et compte tenue de l’opportunité qui a été offerte par l’ouverture du chantier ENSRIF, elle s’attacha à prendre en charge, ce volet important, en donnant la chance à tout le monde pour travailler, avec une priorité exceptionnelle, pour les citoyens de Sidi Lahcen qui enregistraient le taux le plus important de chômeurs soit plus de 98%. Il fallait alors, judicieusement s’intéresser, aux cas sociaux les plus nécessiteux et démunis. Elle reconnaissait que le social avait pris plus de place, que les qualités techniques, qui était sollicité par le maitre d’ouvrage et auquel il fallait y remédier, pour l’intérêt du chantier..
Un « Bémol », avait causé une incompréhension, auprès de l’ensemble des jeunes en possession d’une carte bleu de l’ANEM. Ils pensaient être prioritaires, pour un emploi, lorsqu’ils détenaient cette carte. Ors, les besoins de l’entreprise Italienne, se déterminait par un nombre étudié en ressources humaines nécessaires au chantier. Et comme, nous le disait un responsable de cette entreprise, « l’ENSRIF, était là pour lancer dans les délais et la qualité un projet ferroviaire et qu’elle n’était pas là pour absorber tout le chômage des communes limitrophes, mais de contribuer à son absorption selon les besoins réel en ressources humaines ».
Mme le Chef de Daïra, nous ajoutera que tout le long de ce chantier de l’ENSRIF, elle n’a pas cessé d’employer la carte du social, en étant parvenu à 800 recrutements, pour solutionner les demandes d’emploi, qui indisposait l’ensemble des administrations des APC de la Daïra de l’ANEM , par la permanence d’attroupements, laissant supposer être dirigé par des meneurs, qui aiment employer le tableau de la violence. Elle rappellera aussi qu’un certain nombre qui furent employé, auraient pu être pénalement sanctionné, en raison des « vols de matériel » qu’ils faisaient, et pour pallier à la situation, en raison de leur situation de père de famille, ile ne furent que licenciés, et bien entendu, leur remplacement nécessitait, plus « d’honnêteté et de sérieux ».
« L’ENSRIF dira t elle est une entreprise liée avec nous dans un projet ferroviaire, elle a son règlement et ses méthodes de travail dans lesquelles nous n’avons pas le droit de nous ingérer, tant que le caractère légal est apparent – Et les jeunes qui essaient de mettre de la pression a l’entré et a la sortie du personnel de l’ENSRIF, font apparaitre l’instauration de l’insécurité de ce personnel qui réclament à se qu’une couverture leur soit assurée » », nous ajoutera-t-elle
Donc il est apparu que cette situation, entrainait un phénomène « d’insécurité », pour lequel, la Daïra ne pouvait en assurer la sécurité totale, qui est du ressort d’une commission au niveau de la Wilaya et pour cela, elle en réfèrera la nécessité urgente à Mr le Wali pour ordonner, la prise de mesure qui assurerait, la sécurité sollicitée, pour cette entreprise Italienne.
Elle nous, informait des résultats positifs de la réunion qui allaient dénouer ce litige. Pour se qui est des recrutements, la chef de Daïra a tracé la trajectoire, débutant par la responsabilité de l’ANEM pour contrecarrer à tout recrutement abusif. La trajectoire qui serait employée serait de ne plus accepter le favoritisme dans l’emploi, de ne pas omettre les spécialités dont a besoin l’ENSRIF et de ne plus recruter anarchiquement, dans le respect du règlement, selon une liste elle serait destinataire qu’elle suivrait scrupuleusement
Par K. Benkhelouf