11 novembre 2024

Un concours de résidanat en médecine décrié par les recalés : de graves accusations sont proférées contre les responsables de la session de 2013.

Encore une fois de plus, la faculté de médecine, Taleb Mourad de Sidi-Bel-Abbés se retrouve au centre d’une polémique initiée par celles et ceux dont le nom ne figurait pas sur la liste des lauréats choisis pour la session de 2013, à priori ceci aurait pu apparaître «légitime» si les recalés se sont contentés de réclamer leurs copies corrigées pour s’assurer de la transparence dans le déroulement des épreuves et à fortiori d’admettre leur échec, or, rien de cela n’est arrivé en prime à bord, car les malchanceux ne sont pas allés en guerre en usant de moyens « diplomatiques » contre une administration qui a fait déjà couler beaucoup d’encres par un passé récent concernant de supposées malversations et tripotage de notes et de graves accusations contre certains hauts chefs de CHU de Sidi-Bel-Abbés pour favoritisme envers leurs progénitures et celles des notables et des richissimes de la cité, ces malchanceux ont opté pour l’arme lourde afin de briser l’omerta et le supposé dictât d’une poignée d’élites au sein de ladite faculté qui chapeauterait la banque des Q.C.M (question à choix multiple), le jury et sa chefferie.

Les recalés de la session de 2013 accusent ouvertement dans une lettre adressée à la presse, tout ce beau monde, de graves dépassements qui selon leurs dires nécessiterait une enquête sérieuse de la tutelle et ce, afin d’élucider l’énigme de notes d’excellence attribuées à la progéniture de chefs de service en médecine et les enfants de notables de la ville alors que ces derniers durant leur cursus n’ont jamais été brillants.

Cette énième affaire de suspicion de malversations au sein d’une institution stratégique touchant au corps humain quoi que l’on puisse dire aura à coup sur des répercussions et retombées très négatives sur la crédibilité de la faculté de médecine de Sidi-Bel-Abbés dont la réputation semblerait être déjà amochée par une autre affaire similaire qui a éclaté récemment, ceci étant, il serait légitime de demander en cas de besoin un profond lifting afin d’assainir les rouages archaïques d’une administration qui au lieu d’aider à l’éclosion d’émérites en pratique médicale crée la suspicion et génère les graines de la médiocrité.         

 Affaire à suivre…

Fouad.H

      

 

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