Un colloque sur le salafisme «soft» à la résidence universitaire Attar Belabbés sous le thème : l’invasion intellectuelle néfaste et les méthodes et moyens pour lutter contre.
En cette journée du mardi 26 février, la résidence universitaire « Attar Belabbés» située au faubourg Maconnais, a abrité un colloque national sur la pensée salafiste pacifiste Algérienne sous le thème : l’invasion intellectuelle « néfaste » et les moyens et méthodes pour lutter contre.
Ce séminaire qui s’inscrit à juste titre en première à l’échelle de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès a drainé une foule immense venue des quatre coins du pays prenant de cours les organisateurs eux-mêmes et rendant la grande salle retenue pour l’évènement, exiguë contraignant un nombre considérable d’ invités à écouter l’intervention de leur orateur choyé en dehors de l’enceinte.
Ce thème choisi pour la première journée de ce séminaire est incontestablement d’actualité vu les évènements que connaît le monde arabo-musulman, les pays voisins et dernièrement le sud Algérien par cette attaque terroriste perpétrée par un groupe armé se définissant de la mouvance salafiste-jihadiste qui a ciblé une base de pétrole à « Tigentourine » et qui s’est soldée par d’énormes dégâts humains et matériels.
C’est après la prière d’el Dohr, vers 14h qu’un éminent prédicateur, homme de connaissance et érudit des sciences religieuses du culte musulman sunnite du nom de Cheikh Mohamed Ali Ferkousse a pris la parole pour prêcher, 2h durant l’attachement de la pensée salafiste en Algérie au saint coran et aux principes de la sunna de notre prophète que le salut soit sur lui, arguant le bien fondé de son discours par des preuves tangibles à l’exemple de versets coraniques et quelques hadits de notre prophète Mohamed (QLSSSL), il conclura que le mouvement salafiste en Algérie et celui de la paix et de la tolérance qui s’investi dans l’amour au quotidien de son propre pays et dans le respect de son prochain et, est réfractaire à toute instrumentalisation interne ou externe à des fins d’actions armées subversives contre son propre pays et son propre peuple, il ajoutera que l’islam que nous connaissons depuis 14 siècles est innocent de tels agissements et tout basculement dans l’insurrection armée relève de la criminalité qu’il faut combattre d’abord par la bonne parole ensuite, et à défaut par les moyens que l’état jugera nécessaires.
Pour rappel durant les 4 jours que durera ce séminaire, plusieurs d’autres éminents «Cheyoukhs» du monde de la pensée islamique vont se succéder pour éclairer les esprits obscurantistes et dissiper ce gros nuage qui plane sur le mouvement salafiste connu en Algérie, quant aux participants à ce colloque, pour la plupart d’un âge jeune, ils nous ont confié qu’il était temps pour les pouvoir publics et les politiques de notre pays de donner la parole aux vrais savants du monde musulman qui prêchent la bonne parole et la tolérance et qui font éviter aux croyants une mauvaise interprétation du saint coran par des comportements suicidaires à l’exemples de ces mouvements jihadistes qui sèment la mort et la désolation et que nous condamnons avec la vive fermeté qu’a édicté notre coran et notre prophète que le salut soit sur lui.
Fouad. H