Le château d’eau de « Gouasmia » le réservoir de tous les maux
Lorsque l’exaspération dépasse les bornes de l’insatisfaction, le mécontentement s’installe alors, pour tenter de faire toucher du doigt les autorités sur les préoccupations essentielles et de grande importance, qui mènent à exprimer ouvertement les revendications citoyennes, telles que celles de l’absence en eau vécu dans la commune de Tilmouni, Caid Belarbi et ses nombreuses agglomérations éparses. Ainsi, pour protester contre l’éternelle pénurie d’eau potable, qui à longueur d’année voit des robinets offrant, une eau répugnante et à très faible débit, de très nombreux citoyens se sont regroupés durant la journée du Jeudi dans un sit-in, bloquant le Château d’eau de « Gouasmia ». Les autorités locales que sont la daira et l’APC, logiquement chargées de solutionner cette préoccupation, sans amener la population à en exprimer ouvertement la grande inquiétude, n’ont pu débloquer la situation en engageant le dialogue, en présence du chef de adira et du P/APC intérimaire. La population a exigé l’intervention du wali pour régler ce litige qui perdure et éviter les opérations de rafistolage, qui ne mènent à rien. Les citoyens dans leur colère rappellent, que non seulement cette eau est distribuée aux habitants au compte goutte, laissant les familles dans une soif permanente et insatiable, incitant à avoir recours à l’achat de citernes d’eau parfois à plus de 700 DA, multipliée trois ou quatre fois par mois et ce pour tenter de suffire aux nombreux besoins dont celui d’assurer un strict minimum d’hygiène, en ces périodes de grande chaleur. L’absence de cette eau est expliquée par l’existence d’un seul château d’eau qui approvisionne Tilmouni, ses zones éparses et particulièrement la zone industrielle. La plus grande partie du contenu dans ce château d’eau est destinée, semble-t-il, aux infrastructures de la zone industrielle, qui sont gracieusement servies, alors que selon les citoyens ce château d’eau devrait servir que les populations. La zone industrielle, dont la consommation est souvent importante pour les entreprises existantes, devrait posséder son propre réservoir et non puiser l’eau sur la quantité destinée aux populations qui en sont en manque persistant. Les citoyens ne manqueront pas aussi, de rappeler, que ce château d’eau, distribue une eau au goût et à l’odeur répugnants, en raison de l’absence d’entretien que les responsables chargés de la question tel que l’ONA, l’APC et l’hydraulique devraient systématiquement assurer. Dans le comble des choses, cet intérêt semble totalement ne pas concerner les autorités, dont l’approvisionnement en eau potable aux populations, semble être le dernier des soucis. Ces pourquoi, il est réclamé l’intervention de Mr le wali, pour obliger ceux qui sont chargés de l’entretien des châteaux d’eau et de l’approvisionnement des citoyens à remplir pleinement leurs missions au lieu de distribuer à la goutte de l’eau, difficilement buvable. Cette source de vie, assurée médiocrement, est l’une des causes traumatisantes, qui fait vivre dans un calvaire insupportable des familles entières (femmes, enfants, personnes âgées), de par son absence en quantité et de sa qualité douteuse, doit éveiller le sens de la responsabilité des autorités vis-à-vis de ce type de préoccupation.
Par K.Benkhelouf