La dernière visite en date du ministre du travail en occurrence Tayeb Louh, continue d’alimenter les spéculations sur la place publique de la Mékkera quant au bien fondé de cette visite lancée en grande pompe et les réelles motivations surtout que le ministre est venu avec une valise vide lui qui n’a pas mis les pieds à Sidi-Bel-Abbés depuis 2004 date d’une compagne présidentielle.
En effet, durant son séjour de 24h, le ministre n’a eu l’occasion d’annoncer aux riverains aucun projet important structurant relevant de son secteur, toutes ses visites étaient de routine qui ne devraient pas faire un grand tapage médiatique ni l’engouement bizarre d’importants membres de l’actuelle A.P.C et bien entendu du chef de daïra qui est, faut-il le rappeler le neveu du ministre.
Les badauds étaient étonné d’apprendre que le ministre est venu pour inaugurer le siège de la direction de la C.N.A.S, situé à l’avenue Aissat Idir après que les travaux de réfection auraient été terminé, une telle inauguration est aussi des prérogatives du nouveau Wali, c’est la raison pour laquelle un malin plaisir est offert gracieusement aux habitants pour décortiquer l’évènement et apprendre à lire entre les lignes de faits politiques.
Le nouveau Wali, investi dans ses fonctions dans une ville qui a connu de graves dépassements et des scandales à répétition n’aurait en aucun cas accepté de travailler dans une atmosphère malsaine, ce nouveau jeune Wali apparemment dynamique aurait des visions qui pourrait injecter une nouvelle dynamique au sein de sa corporation à condition que tout le reste suivra, or à en croire certaine indiscrétions, le climat au sein de l’assemblée populaire communale n’est pas au beau fixe, deux tendances semblent se livrer à une guerre sourdine de tranchée pour le leadership et que le chef de daïra est plutôt tenté de soutenir une faction au détriment de l’autre, ceci témoigne d’une situation de quiproquo qui pourra freiner l’élan du chef de l’exécutif.
Ceci étant, serrions-nous dans une logique d’une visite ministérielle de courtoisie ou plutôt d’une visite qui aura pour fond un soutien à peine déguisé au chef de daïra qui pourrait être dans la ligne de mire du nouveau Wali en cas où un blocage venait à émerger au grand jour dans les instances électives de la Mékkera et que le nouveau chef ne tolérera en aucune manière quel que soit le statut du grain qui fait gripper la machine.
Karim. F