Les citoyens de la ville de Sidi-Bel-Abbés, sont impatients de connaitre les conclusions de la commission d’enquête administrative dépêchée in-extrémis par le ministère de tutelle, afin d’établir un audit en ce qui concerne la gestion du budget sectoriel géré par la direction des affaires locales (D.A.L), qui rappelons-le, est responsable de l’affectation des projets et de déblocage des opérations financières rentrant dans le cadre des équipements de la wilaya.
Après la descente en enfer des deux hauts responsables de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbés, en occurrence, l’ex Wali et le secrétaire général, l’affaire semble prendre une autre tournure, après que les décideurs du pays, ont bien confirmé les dégâts occasionnés par des comportements fortement suspects de ses commis et ont décidé de donner un vrai coup de pied dans la fourmilière opaque de la Mékkera.
Selon des indiscrétions, bien au fait de la chose politique, la gestion administrative locale de la wilaya est arrivée à un niveau de décadence tel qu’il aurait provoqué l’ire de la chefferie au sommet de la pyramide, le chef du gouvernement et le ministre de l’intérieur auraient été mis au courant du comportement quasi maffieux de certains responsables locaux par des honnêtes citoyens de la ville connus pour leur droiture et leur probité, d’où la sage prise de décision de ne plus cautionner les agissements de ce genre de commis de l’état sans scrupules, décision qui sonnerait le glas pour des intouchables jusque-là.
Il est indéniable que pour des raisons évidentes des risques encourus, la tutelle a décidé d’écarter ses subordonnés trop « mouillés » dans des affaires suspectes, raison pour laquelle, une délégation d’experts aurait été diligentée in extremis pour enquêter sur place, d’une manière approfondie et n’écartant aucun proche responsable gravitant autour des centres de décision dans tous les secteurs d’activité.
A entendre certaines indiscrétions qui font écho de puisement et de jonglage ciblant certaines directions permettant un montage financier à des projets qui s’avèrent en fin de compte pourvoyeurs de mécontentements des habitants de la Mékkera, ainsi d’autres responsables de direction et de chefs de service de la wilaya seraient dans le collimateur ; Seule une expertise minutieuse pourrait confirmer ou infirmer les soupçons de malversations qui pèsent sur eux.
On parle d’un chef de service qui aurait écarté ses obstacles lors de l’installation d’un nouveau directeur pour agir en toute impunité et se permettre pour lui, une villa de 9 milliards de centimes dans une wilaya limitrophe et pour son directeur une autre de 4 milliards à Sidi-Bel-Abbés, quoique l’on puisse dire ou entendre, seule l’enquête administrative en cours sera en mesure de mettre à nu les pratiques indélicates de certains véreux qui, par abus de pouvoir, auraient détourné à leurs profils des sommes colossales au dos de l’état et du peuple.
Il n’est un secret pour personne que durant toute la période passée, le taux de 16% de la consommation des crédits du programme des réalisations a mis la gestion de la Wilaya dans une situation jugée déplorable, auquel s’est agriffés des liens scabreux qui se sont tissés pour former l’écu à toute tentative externe visant à soulever le couvercle de la « marmite du copinage » mais, afin d’assainir l’atmosphère au nouveau Wali, il devient impératif pour la hiérarchie de descendre dans l’arène et faire le combat aux « taureaux » et à la bête immonde jusqu’à ce que emprisonnement s’ensuive et biens volés restitués.
Fouad.H