Une fois encore, ces travailleurs sous le statut de l’Anem, ayant très souvent plus de 10 ans d’ancienneté, vivant dans la tourmente de ne jamais être régularisé comme permanent, et d’être menacé du jour au lendemain, viennent protester, devant le siège de la wilaya, contre leur éternelle situation d’employé au statut fragile.
Voila que malgré les nombreux départ en retraite et autre vacance de poste, un recensement a été fait, dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif d’insertion des personnes recrutées par le biais de l’ANEM ou de la DASS afin de les titulariser (contrat d’une durée indéterminée) dans leur poste d’emploi conformément aux instructions, leur donnant la priorité de par l’ancienneté et des diplômés universitaires, qu’ils peuvent détenir, sans avoir recours au recrutement extérieur, avons-nous compris dans la logique pour ce type d’embauche.
Cependant, compte tenue des différentes situations existante ici et là, il est confirmé que l’accès à l’emploi « permanent » reste un privilège pour une minorité . Les difficultés à trouver sa place dans la société font douter nos jeunes et assombrissent leur vision du futur. Ils sont de plus en plus désenchantés, manquent de repères et d’un projet de société, devant la correcte application dans la gestion des ressources humaines. Les comportements arbitraires, qu’ils perçoivent au sein de l’administration qui les gère, leur font perdre tout espoir d’acquérir un travail stable, alors que le pré-emploi est censé être une mesure transitoire et pas la règle pour aider a la réinsertion sociale. En outre non seulement ces jeunes dans leur statut fragile, sont sous estimés par les travailleurs permanents et meme responsable, qui les exploitent à l’extrême.
Dans leurs cris de détresse pancarte qu’ils soulèvent, ils dénoncent, l’arbitraire et la politique de deux poids et deux mesures employé. Ils disent être balancé d’une personne à un autre et les responsable de la commune ne font rien pour régulariser les personnes qui ont une ancienneté. Ils disent que certain ne dépassent pas 6 mois et sont titularisé, alors que les anciens attendent dans la crainte. Il cite le cas de 20 nouveaux cas ayant le même statut qu’eux ou pas du tout, qui ont été recrutés et titularisés. La situation ayant fait du bruit, et pour les calmer de leur désarroi, on a cherché à leur faire admettre, qu’il s’agissait que d’une collecte de dossiers. Alors pourquoi recruter en CDI des personnes, tandis qu’il existe environ 180 pré-emploi, dont certain ont plus de 10 ans d’ancienneté ? Si cela s’avère vrais, il s’agira d’une injustice et l’une des raisons qui ont poussé les jeunes à se révolter, à devenir Haraga etc Ne cherche-t-on pas à comprendre, que beaucoup, sont mariés avec enfants, ou sont des jeunes qui ont a leur charge des personnes âgées qui ne sont plus en mesure de travailler, ou encore des mamans divorcée ou qui ont perdu leurs maris de manière précoce.
Et c’est dans ces cas là que l’on se demande se que font les élus locaux pour défendre la cause de ces jeunes , ou encore, qu’ont-ils faits ces élus du parlement et du sénat, pour lesquels, les belabbésiens ont votés ?. Que font ces organisations des droits de l’homme, qui se disent exister, que font ces inspecteurs du travail, qui détiennent la réglementation ?
Aussi la titularisation qu’ils réclament est bénéfique aussi bien pour leur famille que pour l’ensemble de la société civile. N’oublions pas qu’un jeune sans emploi peut tomber dans la grande criminalité, et son hébergement en milieu carcéral peut coûter plus cher que sa titularisation.
K. Benkhelouf et Y.Nouaoui