Une journée d’étude, tenue récemment à la salle de conférence du cabinet du wali de Sidi Bel Abbes, a examiné plusieurs questions relatives à la gestion et la valorisation des déchets, dans le but d’échanger les expériences et les expertises dans ce domaine. Cette rencontre, organisée par la direction de l’environnement , sous le haut patronage du chef de l’exécutif Limani Mustapha en présence du P. APW et du SC la conservation des forêts de la wilaya, les différents intervenants dans le domaine de l’environnement s’inscrit de surcroit en ligne droite à la problématique de la gestion des déchets notamment des ordures ménagères d’où le traitement et l’élimination ne répondent aucunement aux normes environnementales, plus de 65 décharges non contrôlées installées à travers les 52 communes de la wilaya ne garantissent ni la protection de l’environnement, ni celle de la santé publique, ni même de la rentabilité économique. Depuis 2015 on ne parle que du programme relatif à l’appui de gestion intégrée des déchets ménagers (AGID) au cours de ces dernières années la situation est devenue complexe dont la gestion et le traitement ne peuvent être abordés que par une démarche systémique durable, La directrice de l’environnement a rappelé au cours de sa présentation les grands points autours desquels l’étude (état des lieux) était orientée dont ceux essentiels étaient centrés autour de la problématique d’une situation de gestion des déchets ménagers au non-respect de la loi 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets qui constitue à cet égard le point de départ et la référence de cette nouvelle stratégie. Le Programme National pour la Gestion Intégrée des Déchets Ménagers et Assimilés (PROGDEM) élaboré par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement qui cite les trois actions importantes
L’élaboration d’un schéma directeur de gestion des déchets ménagers
Fermeture et réhabilitation des décharges sauvages
Réalisation des Centres d’enfouissement techniques (C.E.T.) et l’acquisition des moyens matériels.
Madame Djabeur Safia a ajouté dans son intervention « Face à cette situation de collecte de plus de 50 tonnes /jours de déchets ménagers non trié, si le problème persiste, c’est qu’il manque une définition de transition de collecte ordinaire à l’enfouissement vers une économie circulaire inscrite dans le cadre du programme du développement durable local. »
A partir de l’analyse des incidences probables, la présente étude a fait état d’un constat d’état des lieux actuel de l’environnement qui permet d’orienter les décisions en matière d’aménagement et de développement, Les conclusions et les recommandations formulées murement étudiées sont au nombre de treize représentent l’aboutissement d’une analyse destinée à répondre aux besoins et à l’amélioration du cadre de vie environnemental des citoyens.
O.Rayan