L’homme saint de la ville de sidi bel abbés se trouvait en effet là avant l’arrivée des français, et sa Koubba fût le jalon planté par la destinée, pour suggérer aux hommes les conceptions stratégiques et économiques qui font éclore les villes.
La lignée de l’homme saint
Sidi Bel Abbés était un chérif, c’est à dire, un noble de la lignée descendante directe du prophète Mohamed .Le charaaf est l’élément essentiel sur lequel est basée la construction d’une société saine et respectueuse .Le charaaf est une autorité spirituelle qui joue le rôle de retenue et de garde-fou des sociétés, agissant sous les préceptes du coran.
Son grand père, Sidi Bouzid, quitta la Mecque pour se rendre en Algérie. Il voyagea durant de nombreuses années à travers le Hedjaz, l’Egypte, la Cyrénaïque, la Tripolitaine et la Tunisie.
l’homme sage Sidi Bouzid Ben Ali Ben Moussa Ben Ali Ben Mehdi Ben Safouane
Ben Yassar Ben Moussa Ben Issa Ben Driss Al Asghar Ben Driss Al Akbar Ben Abdallah Al Kamil Ben Hassan Ben Hassan Al Sebt Ben Fatima Zahra-qu’Allah l’agrée-fille de Mohammed (Salla ALLAH ‘alayhi wa sallam) messager d’Allah.
Sidi Bouzid ben Ali l’arrière grand père de Sidi Bel Abbes est descendant du roi Idris I qui a fuit le massacre de sa famille par les troupes du Calife Al-Mansour durant la bataille du Fakh près de la Mecque. Son frère Mohammed ben Abdullah ben Al-Hassan ben Al-Hassan ben Ali ben Abu Taleb s’est proclamé Calife et a mené une rébellion contre le régime des Abbassides.
Idris ben Abdullah a pris la route vers le Maghreb où il a été bien recueilli par la tribu berbère d’Oroba. C’est lui le fondateur de la dynastie des Idrissides qui a régné deux siècles sur le Maroc et l’ouest de l’Algérie et le bâtisseur de la ville marocaine Fès.
On dit que Sidi Bouzid est né à La Mecque durant le V siècle de l’hégire (XI siècle). Il a suivi son éducation aux mains des brillants oulémas de l’époque (comme Ibn Al-Arabi Al-Maliki) avant de retourner à Fès, la terre des ses ancêtres cause d’une querelle avec ces cousin il l’a quitté pour rejoindre le Djebel Rachid (Djebel Amour actuellement) à l’âge de 100 ans et qu’il mourut à l’âge de 114 ans après avoir eu 14 enfants, dont quatre garçons. Ali, Abdallah, Mohamed, Ahmed.
Descendance d’Ali :
Ouled Ali,Ouled Djelloul,Ouled dris,Ouled Ayoub ,Ouled Djaafar, les Djbabra(appelés Bouazid Chraga), Ouled Aissa en Kabylie et ce sont les adeptes de la zawiya Rahmania,Ouled S’oud à Bayadh, Ouled Safi à Sidi Belabes, Beni Saad à Tlemcen, Ouled Bouzid Ben Abdallah à Ghelizan, Tabia à Oran et à Mostaganem.
Descendance de Abdallah:
les enfants de Abdallah comptent parmi le plus grand nombre des habitants du village ou se trouve le mausolée de Sidi Bouzid,certains d’entre eux se trouvent entre El Hamel et Taguine à Mascara, Ouled Sidi Laid à Frenda,Ouled Sidi Ben Ahmed à Tenia El HAD.
Descendance de Mohamed:
Tous les enfants de Ouled Sidi Mohamed se sont dirigés vers le Maroc,aucun d’entre eux n’est resté en Algérie, aujourd’hui ils sont entre Taza et Dar El Beida ou un village porte le nom de Sidi Bouzid.
Descendance d’Ahmed :
Tous les enfants de Ahmed se trouvent à l’extrême Est du pays jusqu’en Tunisie, ou une wilaya porte le nom de Sidi Bouzid.
Ses enfants et ses petits enfants ont donné le jour à nombre de savants et de Awliya,tels que: Sidi Mohamed Ben Belkacem El Hamili, connu par son mausolée et sa zawiya à El Hamel à coté de Boussaada.
Sidi Houssein Ben Ahmed El Bouizidi Professeur à Al Azhar en Egypte,décédé en Egypte ou se trouve son mausolée.
Sidi Mohamed Bouizidi El Mostghanemi,Cheikh de la confrérie Chadilia.
Sidi Brahim Ben Ahmed,Cheikh de la confrérie et fondateur de la zawiya Kadiria en Tunisie
Sidi Mohamed Bouzidi El Mogharbi,Cheikh de la confrerie Darkaouiya.
Le grand savant en soufisme Ibn Ajiba El Mogharbi,auteur de nombreux ouvrages tel que l’explication des sentences de Ataa Allah El Iskandari .
L’illustre savant Sidi Mohamed Chadili Ksantini,il était très proche de l’Emir Abdelkaders ,sa descendance donna le jour à de saints hommes tels que:
Sidi Said, Sidi Houari, Sidi Belabbes, Sidi Aissa, Sidi Bahiri,Sidi Taleb Mohamed Ben Kharraz et son fils Sidi Aissa,Sidi Bouzidi,et beaucoup d’autres.
Tous comme on peut trouver des Bouazid à travers le monde entier:
Egypte, Libye, Maroc, Tunisie, France, Corse, Cayenne, Argentine…
Un de ses petits fils de ce voyageur que suivant quelque études, est de la lignée de la descendance de Ahmed fils de sidi Bouzid Ben Ali , appelé comme lui Sidi-El-Bouzidi, suivit une caravane qui se rendait à Fez et parvint à se faire admettre dans-une des écoles réputées de cette capitale du Maghreb.
Au bout de quelques années le jeune étudiant était devenu l’émule de -ses maîtres, et Tlemcen l’appelait à professer dans sa célèbre médersa, Son -enseignement le fit briller d’un vif éclat, On accouru de très loin pour l’entendre, et on dit même que, le Sultan du Maroc, très versé dans l’exégèse coranique, ne recula pas devant un déplacement pénible pour se faire, durant quelques jours, son auditeur.
C’est de ce savant ouléma de la médersa de Tlemcen, que naquit Sidi Bel-Abbés.
Le fils de Sidi-El-Bouzidi aurait pu lui aussi se livres à l’étude des textes sacrés dans l’ombre douce des mosquées, Mais Dieu ne le voulut pas, il avait dès sa naissance, marqué son serviteur du sceau du sacrifice et de la peine.
Il est dit par quelques descendants des Bouazid que sidi Amar est le fils de Sidi Bel Abbes, et les descendants en témoigne de la sorte ; « nous les Boulief ou Bouilef notre grand père c’est sidi Amar et moi je suis Mohamed Omar fils d’ Amar fils de Zouaoui fils d Amar fils de Mohamed fils de kouider fils de Benaouda …..Amar fils de Sidi bel abbes. » Reste à confirmé .
Etant donné que sidi bouzid ben Ali qui est né à La Mecque durant le V siècle de l’hégire (XI siècle) ne peut être le grand père direct de sidi bel abbes puisque ce dernier est décédé en 1780 (XVIII siecle).
Même si on prend en considération que sidi Bouzid est né en 1100 il y a eu au moins 6 siècles qui les séparent ce qui me laisse supposé que sidi bel abbes n’est pas de la troisième génération mais de la 6eme ou plus. (Nos historiens pourront en poussant plus loin leurs recherches arriver à avoir une réponse plus au moins approximative.
Nos convictions peuvent limiter ou élargir notre vie. Tout ce que l’on croit fermement pour vrai, va invariablement se refléter dans le champ de notre perception et de notre vie. Tout ce que nous ensemençons dans notre subconscient et alimentons par la répétition, deviendra un jour une réalité.
BOUDJAKDJI MOHAMED