Voilà que s’achève un festival international de danses populaires qui fut un gouffre financier pour la collectivité et pas du tout enthousiasmant pour la foule, que déjà pointe le festival du RAI qui permet à d’autres facultés de la dépense d’assouvir leur désir.
Franchement ,cela s’apparente au mépris qu’ont les organisateurs de ce genre d’événements à l’égard d’une population qui a d’autres centres d’intérêt, quand on sait le calvaire que vivent les citoyens au quotidien et l’état de délabrement de nos quartiers et la saleté qui ne finit pas d’écœurer autochtones et visiteurs, de l’avis même des festivaliers qui n’ont pas eu froid aux yeux pour le dire.
Le festival vient de plier bagage et les séquelles des quelques milliards dépensés restent en travers de la gorge des contribuables, angoissés par un avenir qui s’annonce difficile au rythme d’une dégringolade d’un baril de pétrole et des prévisions de dépense en hausse, sécurité oblige.
Nous venons d’apprendre que le ministre de la culture, conscient de la bêtise ,vient d’annoncer une diminution des enveloppes réservées aux « événements » culturels à venir (ezalt wa tfarine ).
Nous voudrions un bilan public, moral et financier détaillé ,de la part des organisateurs pour qu’on sache l’impact culturel qu’a eu ce festival sur la population et la réaction de cette même population, qui n’a rien demandé, sur les effets produits par cet événement s’il en est.
Et dire que l’apc de Sidi Bel Abbes ne dispose même pas d’un camion à échelle qui lui permet d’élaguer les palmiers de la ville dont les palmes mortes constituent un danger pour les passants au moindre coup de vent ( l’exemple de ce matin ,juste devant le tribunal ,qui a failli blesser sérieusement un citoyen ,devant le regard médusé des habitués de la place ).
Le festival du RAI, prévu dans les prochains jours , va certainement amusé les jeunes et intéressés les organisateurs ; et après ?
Il est temps d’opter pour gestion participative des citoyens dans les décisions qui s’avèrent les desservir,SBA a toujours connu, par le passé, des événements culturels organisés dans la convivialité mais n’a jamais connu des dépenses aussi exorbitantes et insultantes pour une population en quête à des besoins beaucoup plus urgents et prioritaires.
Par:Belamri.AEK