Sidi Amar aura son stade de proximité gazonné artificiellement, mais qu’en est-il de ses conditions environnementales ?
La cité populaire est antique de Sidi-Amar vient de bénéficier comme sa petite sœur des frères Adnane au rocher, d’un projet financé par la direction de la jeunesse et des sports (D.J.S), de réalisation d’un stade « matico » au gazon artificiel d’une superficie approximative de 800 m2 pour une enveloppe de l’ordre de 700 millions de centimes, incluant un équipement d’éclairage nocturne (projecteurs) et une clôture métallique moderne et esthétique.
Les travaux de réalisation de ce projet sont en cours, au jour d’aujourd’hui le 22 Juin et l’équipe chargée de l’exécution est à l’œuvre depuis quelques jours déjà afin de livrer cette nouvelle infrastructure sportive de proximité aux jeunes du quartier et aux adeptes des activités physiques de toute la proximité et ce, probablement avant le mois sacré du ramadhan où les différentes équipes footballistiques ont eu l’habitude de jouer en compétition leurs matchs avant de rompre le jeun et probablement même après la prière du « tarawih » puisque le stade sera doté d’un équipement d’éclairage nocturne. Reste bien évidemment le rôle du comité de quartier de Sidi-Amar pour sensibiliser les citoyens en général et les jeunes en particulier sur l’utilité d’un tel projet et la nécessité de le sauvegarder des actes de vandalisme ou d’incivisme et ce, dans leur intérêt d’abord et celui de la cité ensuite.
Par contre, le hic dans cette bonne nouvelle, serait cette vision hideuse d’un environnement malsain reflété par ces photos prises par notre ami Ouadah Amine, président de l’association « LARIMAR » de la protection de l’environnement, comment peut-on imaginer que la direction de la jeunesse et des sports puisse donner son aval pour la mise en exécution des travaux de réalisation d’un projet qui coute 700 millions, sans se préoccuper des conditions avoisinantes ? Ne serait-il pas plus judicieux de monter ce projet d’une importance capitale pour les jeunes en sollicitant d’autres services plus habilités pour la chose environnementale à l’exemple de la direction de l’environnement et de la commission municipale de l’environnement ?
Actuellement on continue à bricoler et à improviser, à droite et à gauche pour « assainir » les lieux avoisinants pour que le jour où le haut responsable local qui aura la charge de procéder à l’ouverture officielle de cette jolie et onéreuse réalisation, verra que le coté jardin de l’infrastructure, ces façons de faire qu’on croyait révolues à jamais semblent avoir encore de beaux jours devant elles, apparemment nos directions semblent, chacune noyée dans son propre verre d’eau, la coordination et l’entretien sont les deux facteurs sine-qua-non de toute réussite aussi bien dans le projet lui-même que dans sa longévité.
Fouad. H