S’achemine-t-on droit vers l’échec, en reconduisant les mauvais élèves en matière de collecte des ordures ménagères à Sidi-Bel-Abbés ?
L’avis d’appel d’offre à été lancé dans les temps impartis, les offres aussi ont été reçues avant la date butoir fixée par la réglementation en vigueur et les plis ont été ouverts, résultat : 9 des soumissionnaires furent retenus pour s’atteler à l’épineux problème des ordures ménagères qui ont envahi la ville de Sidi-Bel-Abbés de bout en bout, une ville qui fut rappelons-le, divisée en 7 secteurs pour lesquels un délégué communal élu fut désigné, ces 9 entreprises privées avec celle relevant de l’APC de ladite ville, auront la délicate mission de « nettoyer » la ville de ses détritus et déchets solides, à entendre l’annonce faite en grande pompe par le premier magistrat de la ville, ceci ne peut que donner espoir de voir enfin la ville retrouver sa salubrité d’antan or, le commun des citoyens sait d’emblée qu’avec un cahier des charges ou sans, un mauvais élève est dans l’incapacité de se métamorphoser en un autre plus assidu du jour au lendemain, ce serait un secret de polichinelle d’annoncer que les entreprises qui ont été chargées d’une telle besogne par le passé ont failli à leurs missions, la ville est passée du stade de sale à celui de polluée et ce, à cause d’un incivisme certain de beaucoup de citoyens mais aussi de l’inaptitude et l’incapacité de ces entreprises le plus souvent créées au crépuscule d’une amitié mielleuse et lucrative, à venir à bout d’amas d’ordures entassées là et ça de jour comme de nuit, au point où des situations conflictuelles ont opposé les ouvriers du camion de la collecte et les présidents de comité de quartiers lesquels exigeaient d’eux , de faire le porte-à-porte dans les cités résidentielles, en vertu des clauses de leur cahier des charges qu’ils ont paraphé, un travail pour lequel ils seront honorés avec l’argent du contribuable.
Maintenant que 9 des soumissionnaires ont été retenus officiellement pour mener la guerre aux ordures ménagères à l’échelle des 7 zones que compte la ville de Sidi-Bel-Abbés, et que ces nouveaux éboueurs de la Mékkera ont reçu des instructions fermes de la part du premier responsable de la commune pour parfaire leur travail, respecter les clauses de leur cahier des charges et veiller à une étroite collaboration avec les présidents de comité de quartiers, seuls sensés connaitre parfaitement le terrain de leur circonscription, mais aussi un délégué communal promu au rang de chef de zone aura la charge de contrôler au quotidien le bon fonctionnement de l’entreprise retenue dans les limites territoriales de ses compétences zonales, le plan de guerre ainsi planifié et établi semble très prometteur, reste à savoir si les entreprises qui ont failli par le passé et ont montré des insuffisances graves dans l’exercice de leur fonctions et qui ont été reconduites par le jeu (pas toujours idéal) du moins disant, vont jouer le jeu à fond 7 jours sur 7 et 365 jours dans l’année, au moment où d’autres plus sensés auraient préféré que l’A.P.C recrute plus de jeunes et renforce son parc roulant par un matériel neuf et adéquat et prendre la plus grande part du marché, puisque l’argent existe autant favoriser ceux qui ont passé leur vie professionnelle à patauger dans la saleté pour un salaire misérable, maintenant que ces salaires sont revus à la hausse, les damnés de la Mékkera se retrouvent encore une fois de plus leurrés alors que le « beurre » leur revient de droit.
Fouad.H
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