11 novembre 2024

Rivoire refuse de se regarder dans le miroir algérien

Les cours de justice étant devenues le seul terrain d’investigation de cet intérimaire de la barbouzerie – cette dernière qui, rappelons-le, règne en maître sur les salons parisiens – Jean-Baptiste Rivoire a pris goût aux palais de justice. Déjà en 2006, bien avant de s’attaquer à Algeriepatriotique, Rivoire a intenté un procès en diffamation contre Jean-François Kahn et le journalMarianne à propos d’un article intitulé «Un étrange suicide». Rivoire se plaignait d’être accusé d’avoir été responsable de la mort du journaliste Didier Contant et de faire partie du lobby du «qui-tue-qui ». Il fut débouté en appel sur les deux chefs d’accusation. Si le but de Rivoire est de porter préjudice à Algeriepatriotique, voire de faire disparaître notre journal, qu’il sache que nous ne le laisserons jamais briser un outil qui nous donne la parole. C’est peine perdue, car il nous trouvera en face de lui, accompagnés de personnes et d’organisations de toutes les nationalités. Essayez donc d’ouvrir la boîte de Pandore, Monsieur Rivoire, vous aurez bien des surprises. A propos de la thèse «qui-tue-qui», l’ethnologue Rina Sherman, compagne de feu Didier Contant, dans ses nombreuses interviews accordées à différents médias, y compris France 24, a évoqué l’existence d’un lobby anti-algérien qu’elle décrit comme un groupe de pression composé d’avocats des droits de l’Homme, de journalistes, d’ONG et de divers militants. D’après elle, certains d’entre eux pourraient être issus de la mouvance trotskiste française et d’autres d’entretenir des contacts avec le Maroc. Ils tenteraient de décharger les terroristes de leurs crimes, contrairement à ceux qui ne partagent pas leur opinion et qu’ils qualifient de «janviéristes» de l’armée algérienne ou «éradicateurs» de leurs alliés terroristes. Dans son travail inestimable, la courageuse Madame Sherman a remonté le fil de l’histoire de l’Europe afin de disséquer la genèse du «qui-tue-qui» dans l’espace et le temps. L’histoire de ce groupe exige de revenir quelques décennies en arrière, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale et avant le début de la guerre froide. A cette époque existait une réelle possibilité de voir les partis communistes prendre le pouvoir dans les pays d’Europe occidentale, ce qu’il fallait à tout prix éviter. Une vaste structure multinationale fut mise sur pied, véritable plan Marshall politique et culturel privilégiant des intellectuels et des politiciens anticommunistes, en vue de créer une gauche «déradicalisée» ainsi que des groupuscules radicaux prêchant la révolution permanente. Le groupe de pression du «qui-tue-qui» trouve son origine dans cette dynamique et se caractérise par des campagnes visant à disculper les assassins fascistes en Algérie et à acculer les autorités algériennes à céder davantage de terrain aux forces politico-théocratiques, dans un but de déstabilisation de l’armée algérienne à des fins politiques et, par extension, à des fins économiques. Nous retrouvons ainsi la thèse si chère à Brezinski qui préconisait la destruction des armées arabes au profit d’Israël, confirmée par la déclaration de James Woolsey, ex-directeur de la CIA, qui a affirmé en 2006 que la CIA avait conçu le printemps arabe (la vidéo est disponible sur YouTube).
Rappelons l’affaire Contant : Rivoire s’est acharné à présenter le grand reporter Didier Contant, qui faisait un travail d’investigation sur la mort des moines de Tibhirine, comme «une personne suspecte, pas fiable et liée aux services secrets algériens», il l’a écrit à maintes reprises et signalé aux responsables de divers médias dont le Figaro-Magazine, France 2, Gamma, etc. Cette rumeur s’est étendue au point où Didier Contant n’a jamais pu publier la deuxième partie de son enquête sur les moines qui devait paraître dans Le Figaro. Les responsables du Figaro se sont défendus d’avoir suspendu la publication suite aux rumeurs de Rivoire, cependant ils ont reconnu que celui-ci leur avait bien dit que Contant faisait partie des services algériens. C’est là qu’a commencé la descente aux enfers de Didier Contant, devenu un pestiféré dans la profession, considéré par tous comme un journaliste allié aux services secrets algériens, et qui ne pourrait jamais plus exercer son métier, jusqu’à sa chute mortelle du cinquième étage d’un immeuble parisien en février 2004.

Le huitième mort de Tibhirine
Dans la préface du livre de Rina Sherman, Le huitième mort de Tibhirine, la phrase cinglante d’Antoine Sfeir est révélatrice : «Je ne sais pas si Didier Contant a été tué, est mort accidentellement ou tout simplement été victime de circonstance non élucidée. En revanche, c’est que la mort d’un confrère quelle qu’elle soit mérite qu’on y porte un intérêt.» Quand des journalistes et hommes des médias connus doutent de la version distillée par la secte du «qui-tue-qui», il y a lieu de s’interroger sur la justice, les médias, et le régime politique français lui-même. Celui-ci a géré de manière douteuse ce dossier très compromettant pour, notamment, Alain Jupé, empêtré dans son conflit avec Pasqua et Chirac, tel que décrit dans les mémoires du préfet Marchiani, ancien du SDECE, et qui a témoigné dans le brillant reportage de Malik Aït-Aoudia et Séverine Labat où il a évoqué un règlement de comptes politique entre les politiciens français. Ces hostilités politiciennes ont signé l’arrêt des négociations françaises secrètes avec le GIA et ont entraîné la mort des moines. Ni Rivoire, ni son acolyte Patrick Baudouin, président de la FIDH, que l’ex-juge Bruguière traite «d’imposteur qui tente d’abuser de la crédulité de l’opinion publique» (sic), n’ont cité un seul responsable français dans cette affaire. Bien sûr, celui qui paie l’orchestre choisit la musique. La seule source «fiable» de Rivoire, rencontrée dans un bistrot, est Abdelkader Tigha, ce sous-officier renégat du DRS, qui vendrait père et mère pour un permis de séjour aux Pays-Bas et qui a disparu de la circulation. Beaucoup d’encre a coulé sur ces faits et notre but n’est pas de dire ce que nous savons déjà, sauf que le groupe «qui-tue-quiste» a recruté une sorte de chevalier blanc en la personne du juge Trévidic, lequel a pondu l’évangile selon Saint Marc Trévidic, nouvelle mouture du Nouveau Testament. Quant à l’élucidation de la mort de Didier Contant, l’enquête préliminaire menée par le Quai des Orfèvres l’a rapidement classée comme suicide. Ensuite, la section du juge Bruguière a fait une enquête qui a été classée également. Rina Sherman en a été informée, tout en lui faisant comprendre que si elle le désirait, il y avait matière à poursuivre. Elle s’est ainsi constituée partie civile en portant plainte contre Jean-Baptiste Rivoire et Paul Moreira de Canal+. En novembre 2009, Jean-Baptiste Rivoire a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris du chef de violences volontaires contre la personne de Didier Contant. Suite à son recours en appel, Rivoire a été relaxé en juin 2011 par la cour d’appel de Paris. Décidément, quand on n’a pas d’inspiration journalistique, on la traque dans les tribunaux, mais on n’y trouve pas le prix Pulitzer. Voilà donc à quoi se résume le rôle d’un journaliste, selon l’apôtre Jean-Baptiste Rivoire. Lui aurait-on promis la Légion d’honneur ? Qu’est-ce qui fait courir ce dérivé de la barbouzerie, sous-marque de la déchéance journalistique ? Nous, modestes chercheurs de vérité, avons pour modèles Jack London, Ernest Hemingway, et non pas des indics camouflés utilisant leur pass de journaliste pour avoir accès aux miettes de l’empire. Prostitués vous êtes et prostitués vous resterez, engeance maudite de cette époque qui ne produit que la mauvaise graine. L’ivraie quant à elle, vous résistera, à vous et à votre empire capitaliste déclinant. Cherchez dans les caniveaux parisiens, vous y trouverez le nom de Rivoire. Quant à la grandeur et l’immortalité, elles ont leurs propres hommes qui se reconnaîtront. Vous parlez de «sale guerre» à propos de notre décennie de sang, Monsieur Rivoire. Existe-t-il selon vous une guerre «propre» ? Nous aimerions que vous nous citiez une seule guerre «propre» que vos empires auraient menée. Toutes les guerres sont sales et l’empire qui les fait est tout aussi sale. Didier Contant s’est-il suicidé ou bien a-t-il été éliminé par les barbouzes ? A notre tour de vous retourner la question suivante, Monsieur Rivoire : «qui-suicide-qui» ? Cela nous fait étrangement penser à l’exécution de Ben M’hidi, et ce ne sont pas les exemples qui manquent concernant les coups tordus de vos services spéciaux, une vie ne suffirait pas à les énumérer. Au fait, quelle leçon avez-vous à nous donner, vous les descendants des maréchaux de France, Bugeaud, qui offrait des coffres remplis d’oreilles de centaines de milliers d’Algériens à son empereur, et Saint-Arnaud le criminel, adepte des enfumades de notre peuple ? Ce sont eux les prophètes de votre grandeur et de votre civilisation ? Les précurseurs de l’utilisation la gégène dans la villa Susini et de la guillotine ? Quelle civilisation ! Si Didier Contant, assassiné par la France, est le huitième mort de Tibhirine, le peuple algérien en est hélas !, le premier et la plus grande victime.

La potion magique du «qui-tue-qui» 
Nous, les chercheurs de vérité, nous vous condamnons au tribunal de la plume, de la morale, le tribunal des hommes et des femmes qui se sont battus pour la liberté d’expression, pour un idéal que vous et vos semblables n’avez jamais connu et ne connaîtrez jamais. Certes, l’idée qu’une plume libre de toute attache matérielle ou lobby quelconque vous met à nu et vous est étranger, mais nous prenons à témoin toute la conscience que l’humanité a produite en affirmant que le journal Algériepatriotique a donné la parole à des femmes et des hommes de valeur issus du monde entier. Tous vont recevoir la copie de cet écrit pour dévoiler le visage hideux d’un suppôt des barbouzes et des terroristes venu dans l’écriture par effraction. Didier Contant, que vous avez harcelé jusqu’à la mort, lui, était un grand journaliste digne de ce métier, et nous rendons hommage à sa mémoire. Il vous hantera jusqu’au dernier jour de votre vie insignifiante, où vous avez toujours refusé de vous regarder dans un miroir, vous qui puisez votre substance dans un fascisme intellectuel qui s’apparente à du terrorisme culturel dont le maître n’est autre que Goebbels et dont vous avez adopté le slogan : plus le mensonge est gros, plus il passe. Au fait, Monsieur Rivoire, qu’avez-vous fait dans votre vie à part mentir ? Et où sont passés votre source et votre registre de commerce exclusifs, Abdelkader Tigha le félon, disparu des radars tout comme les Souaidia, les Hichem Aboud et autres ? A la niche les caniches ! On apprend que vous avez eu le culot de mettre un nouveau produit sur le marché, à savoir Salim Salhi, un agitateur journaleux d’Al-Magharibia financée par le Qatar et dont l’appendice est la monarchie archaïque du Maroc. Apparemment, ce sinistre clown couvre en exclusivité les événements planétaires, allant des baleiniers japonais aux attentats de Volgograd, à partir de la cafétéria de la maison de la presse. La nébuleuse du FIS en Suisse et à Londres a recruté un âne bâté venant rejoindre la cohorte de ses prédécesseurs François Gèze, José Garçon, Sifaoui, le golden boy du djihad niqah, en l’occurrence le fils d’Abassi Madani, Dehina, Hadam, Zitout, et nous présentons nos excuses à tous les porte-pipes enrôlés par les services français que nous avons oublié de citer. La potion magique du «qui-tue-qui» ne fonctionne pas dans ces moments de défaites stratégiques en Algérie, en Syrie, en Egypte, partout les peuples arabes vomissent les islamistes. Si ces terroristes islamistes n’existent pas, à qui donc payez-vous les rançons pour libérer vos otages ? Comment pouvez-vous vivre dans le déni total ? La CIA traque aujourd’hui le financier d’Al-Karama et de sa filiale Rachad, et nous ne désespérons pas de voir ces organisations figurer sur la liste d’organisations terroristes des Américains qui, dans leur incohérence congénitale, n’hésitent pas à classer l’OLP dans la liste noire du terrorisme alors qu’ils reçoivent Mahmoud Abbas à l’ONU. Par contre, nous désespérons de voir un jour le régime français faire preuve de bon sens en cessant de payer des rançons aux terroristes jusqu’à ce 31 décembre 2013, sachant que cet argent versé ne sera certainement pas destiné aux loisirs de membres d’Aqmi mais à leur armement. Cessez d’être la vache à lait d’Aqmi, c’est le minimum que l’on demande au régime français. Ça ne vous sert à rien de vouloir déstabiliser l’Algérie du côté sud, l’Algérie est indivisible n’en déplaise aux traîtres d’hier et d’aujourd’hui.

Vous nous trouverez sur votre route, Monsieur Rivoire, soyez-en convaincu
Ne croyez surtout pas, Monsieur Rivoire, que nous recevions des ordres de qui que ce soit en écrivant ces lignes. Nous échappons à votre monde kafkaïen qui se refuse le droit d’être libre au vrai sens du mot. Vous êtes fils de pieds-noirs et nous imaginons bien que ce ne fut pas anodin de perdre l’Algérie des plages de Tipasa si chère à Camus, et surtout à l’OAS. Quand on pense que l’Algérie a accueilli votre famille en 1971 dans le cadre de la coopération et que vous crachez sur nous et notre armée, alors que vous meniez une belle petite vie, est-ce là notre récompense d’avoir été hospitaliers ? Nous vous laissons à vos élucubrations et à la névrose qui caractérise votre relation à l’Algérie et qui vous a fait aboutir dans le lobby du «qui-tue-qui», mais sachez que vous allez voir se dresser pour vous un tribunal spécial où les juges seront des hommes et des femmes de plume, des scientifiques, des journalistes (des vrais !), des activistes, des artistes. Voilà le tribunal que vous et vos semblables méritez. Il sera composé d’Edward S. Herman, Noam Chomsky, Stephen Hawking, Helen Caldicott, Stephen Hawking, William Blum, Paul Craig Roberts, David Swanson, Diana Jonhstone, Angela Davis, Roger Waters, Jean Bricmont, Michel Collon, Anne-Marie Lizin, et bon nombres d’autres personnalités. Nous doutons que votre cervelle de moineau soit capable de les appréhender à leur juste valeur et que votre statut de cancre puisse vous permettre de vous hausser à leur niveau, ainsi que vos maîtres d’ailleurs, qu’ils soient français ou israéliens. Vous voyez bien qu’une simple idée peut tuer. Après tout, vous êtes expert en la matière pour avoir traqué Didier Contant. Vous nous trouverez sur votre route, Monsieur Rivoire, soyez-en convaincu. Nous avons nos propres organisations et ONG d’envergure mondiale qui ne nous paient pas comme vos sectes de mercenaires, et nous allons vous faire mal. A la guerre comme à la guerre. Eh oui ! Depuis l’époque de notre libération du joug colonial grâce à l’ALN qui a foutu dehors la racaille de France et de Navarre, nous, les indigènes, les bougnoules, comme vous nous appelez, nous avons appris à nous battre et à tisser des liens mondiaux pour mettre à terre la bête immonde des multinationales et du grand capital dont vous êtes une petite marionnette. Qui donc se souviendra de vous ? Personne ! Et sachez une bonne fois pour toutes que notre armée est issue de notre peuple, nous ne l’avons pas importée de la planète Mars ! Quand vous vous en prenez à l’ANP, c’est au peuple algérien tout entier que vous vous adressez. Nous comprenons que cela vous fasse mal que l’Algérie possède une grande armée, vous préférez les petits Etats sans armée, comme votre Centrafrique chérie où les musulmans se font massacrer sous vos yeux sans qu’aucune organisation affiliée à l’impérialisme ne s’en offusque. La France joue les gendarmes au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, etc. pendant que son président va faire la manche en Arabie Saoudite et vendre ses centrales nucléaires civiles, tel un délégué commercial. Bien sûr, l’argent n’a pas d’odeur. Les courbettes pathétiques de Hollande et Fabius pour fourguer leurs Rafale n’ont échappé à personne et nous vous suggérons d’ailleurs d’inscrire la vente des Rafale dans votre Constitution. Vos dirigeants se ridiculisent aux yeux du monde en mendiant auprès d’un pays moyenâgeux où la femme n’a pas le droit de conduire une voiture, ou auprès de cet autre fief de l’obscurantisme, votre ami le Qatar qui a acheté toute la France et où un poète a pris quinze ans de prison ferme pour un poème sans que ni vous ni aucun de vos médias, aucune de vos ONG, n’ait évoqué le cas. Ces deux pays «modèles démocratiques» pour les Occidentaux, pratiquent «al-kafala», système qui réduit l’homme à l’état de soumission totale, l’esclavage de masse des immigrés venus d’Indonésie, du Népal, du Maroc, et financent tous les égorgeurs islamistes. Nous nous posons d’ailleurs la question de savoir qui est «el-kafile» d’Abassi Madani et consorts à Doha ? Ajoutons à vos Etats amis, la Turquie d’Erdogan, le corrompu qui n’hésite pas à exercer une répression draconienne sur sa population qui manifeste contre la corruption dans laquelle son propre fils est impliqué. Le rejeton qui a détourné 600 milliards de dollars avec ses petits copains fils de ministres du gouvernement islamiste s’est d’ailleurs enfui vers la Géorgie avec un passeport égyptien délivré par son ami de la confrérie des Frères musulmans, Mohamed Morsi. Vous nous répondrez bien sûr qu’il faut bien que jeunesse se passe. Nous attendons toujours et nous attendrons longtemps un communiqué de Transparency International pour protester contre la corruption du gouvernement turc. Alors, parlons-en des droits de l’Homme version occidentale ! Nous sommes prêts. Nous évoquerons en premier lieu notre pays, l’Algérie, et puis le Rwanda, l’Irak, la Libye, la Syrie où vous armez les terroristes sanguinaires, nous parlerons du Soudan dévasté et coupé en deux en attendant la version trois-pièces de Georges Clooney avec son Darfour, etc. Vos interventions militaires sous couvert d’ingérence humanitaire, dont votre cher «french doctor» Bernard Kouchner et son inénarrable comparse BHL le sophiste sont les chantres, n’ont ramené que destruction et désolation dans de nombreux Etats, y compris sur le propre territoire européen avec l’éclatement de la Yougoslavie. Nous énumérerons la longue liste des pays que vous et vos alliés avez détruits sans l’ombre d’un scrupule. Nous nous réapproprions le «J’accuse» de Zola et les cris de colère de Kateb Yacine pour vous dire que le tribunal qui vous jugera sera mondial. Nous n’avons pas l’intention de vous accorder davantage de temps, car vous n’en valez pas la peine. Une question cependant : allez-vous sortir le «qui-tue-qui» contre les armées égyptienne, syrienne, irakienne, et maintenant russe ? Allez-vous accuser tous ces peuples d’avoir un penchant pour l’autodestruction, voire le suicide ? Allez-vous dire aussi aux Russes, Syriens, Egyptiens, Afghans, Irakiens, Yéménites, Pakistanais, Tunisiens, Libyens, etc. que ce sont leurs armées qui les tuent et non pas vos amis islamistes d’Al-Qaïda, créée par la CIA en Afghanistan pour mettre à terre l’Union soviétique ? Face à la réalité, vous et vos semblables êtes désarmés. Allez-vous attaquer la planète entière en justice pour avoir une autre opinion que celle du petit Jean-Baptiste qui veut avoir raison coûte que coûte ? Sachez, Monsieur Rivoire, que nos peuples et nos pays ne sont pas vos PlayStation, nous en avons marre d’être traités comme des sous-hommes par vous et vos amis colonialistes arrogants, méprisants et méprisables. Vous qui prétendez être des civilisés et dont l’unique gloire est d’avoir tué des millions de personnes – certaines parmi nos proches dont nous connaissons très bien les assassins ! – vous les civilisés, les croisés, arriverez-vous un jour à guérir de vos sentiments de supériorité, sachant que quand nous avons inventé la chimie, l’algèbre et les sciences, vos rois de France étaient infestés de poux et pourchassaient les porteurs du savoir et des lumières avec une Inquisition dévastatrice ? Non, Monsieur Rivoire, vous n’êtes pas un des phares de Baudelaire, vous êtes le mal sans les fleurs et nous vous sommons de vous présenter devant le tribunal de la conscience que vous n’avez jamais connue, celui d’une justice humaine, libre, intègre, et indépendante de tout lobby du fric. Ramenez avec vous Monsieur Baudouin qui est resté muet devant le massacre à ciel ouvert des musulmans du Myanmar de Aung San Suu Kyi, l’agent de la CIA, la Pussy Ryot de Birmanie, devenue l’égérie de vos «droits de l’Homme» ketchup et qui est restée de marbre devant les tueries qui se sont déroulées au su et au vu de toute la planète ; ramenez donc ce président de la FIDH qui n’a pas jugé bon de se dresser contre la boucherie en Centrafrique où vos soldats regardent la mise à mort des musulmans sans lever le petit doigt, comme ils l’ont fait lors du génocide au Rwanda. Ramenez l’émir des brebis du Qatar et aussi le roitelet du Maroc avec son conseiller Azoulay le sioniste, vos maîtres israéliens génocidaires du peuple palestinien, ainsi que vos soudards algériens qui ont vendu leur honneur. Nous les attendons de pied ferme, tous ces tueurs du peuple sahraoui et traîtres de la cause palestinienne auxquels vous ne faites jamais allusion. Après tout, on arrange ses petites affaires entre larrons, n’est-ce pas ? Nous voyons aussi que vous distillez votre venin sur la chaîne Al-Magharibia. Ben voyons, le sous-fifre et la danseuse du ventre du sionisme… que du joli monde ! Nous vous donnons donc rendez-vous devant les justes qui, eux, ont hérité des valeurs de la résistance et des grands combats de la condition humaine. Vous et vos maîtres qui représentez tout ce qui est nauséabond en l’homme, qui pataugez dans les scandales, les guerres, l’espionnage, la récession et l’illusion d’une démocratie s’écroulant comme un château de cartes construit sur du sable, vous allez fondre comme du beurre sous le soleil rayonnant de l’Algérie et nous resterons debout, tels les oliviers de notre chère patrie pour laquelle tant de braves ont donné leur vie !

Mohsen Abdelmoumen

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