Rencontre poétique à la Maison de la Culture Kateb Yacine
C’est dans la grande salle de conférence de la maison de culture Kateb Yacine, et sous l’animation de la poétesse Racha, que plus de 25 poètes de la Wilaya, se sont permis d’enthousiasmer les auditeurs, par la qualité et la beauté de leurs poèmes. Aussi chaque poète ayant son propre style et forme d’écriture …Nous apercevions dans le lot de poète, certain que nous connaissions dans notre Wilaya, tel que Fizazi Med, Benattou Med, El Hadj Harmel Abdelkader, Zinaie Boumédienne, Mme Boularass Sahmadia, Larbaoui Ahmed, Hadj Bel Abbes, les jeunes Belkacem, Fatima,et un nombre important, qui attendait d’être enregistré pour se faire connaitre
Le poète Hadj Harmel, nous a émerveillé avec ces « quacidates » sociales ou celles dont il nous plonge dans la nostalgie de la ville et de tous ceux qui y ont vécu- Et comme il a coutume de nous le faire, nous a réjouit, l’assistance et demeure comme les anciens une école pour tous les passionnés de la poésie.
Le poète Zinay Boumédienne, avant de commencer son long poème, tenait à expliquer, le pourquoi que certain considèrent son style d’écriture, un peux vulgaire en citant des propos animalier pour d’écrire certaine situation- Son poème évoque la situation sociale du citoyen confronté au mur de la mal vie crée par une frange de la société- C’est alors il interpelle les Chouhadas, pour les inviter à voire dans quelle situation, se trouvait, le monde qu’il avait légué après leur lutte contre l’oppression- Il interpelle ceux qui sont la cause et les invite à se rappeler de ceux qui se sont sacrifié pour les libérer du joug de l’oppression- Il en veut à ceux qui appauvrisse les pauvres
La poétesse Boularas Sahmadia, qui évoque sa joie du cinquantenaire, en rappelant ceux qui firent la révolutions et libérèrent le pays- Elle parle de ces chahid de sa région et en particuliers des Ouled Slimane, dont elle connait l’histoire, pour imager les autres histoire qui ne font qu’une- Elle évoque sa joie et sa crainte- Elle exprime sa crainte et interpelle les générations actuelle qui ne doivent pas oublier les v générations du passé révolutionnaire qui ont donné la Liberté de vivre. Elle entame un autre poème, qui ne parle que de sensibilisation et de révolution
Le poète Fizazi Med, aidé par un fond musicale que lui accorde le flutiste du Bédouin Samouray, nous fait lecture d’un poème sur l’état de santé de Mr A. Bouteflika président de la république en remémorant, feu Houari Boumédienne– L’état de santé s’affaiblissant au fur et a mesure, inquiète. Alors plein de louanges et de prières, il souhaite la bonne santé, pour la continuité dans les nombreuses missions. Il entame un second poème dont l’interprétation animalière est devenue, une façon de transmettre le message. Et dans ce poème plus au moins sentimental, il s’en prend à la femme qui s’introduit dans le monde du moderne sans y respecter les modalité d’introduction, au point ou, cette beauté naturelle se défigure avec, les moyens moderne offrant la beauté éphémère.6 Il évoquait un autre poème qu’il nommait « Kheira » et qui est une dualité entre un couple, qui vit le sentiments et la jalousie- Un état de chose exprimant la répugnance vis à vis de la vie et de l’union conjugale.
Le jeune Med Moukatal de Ras El Ma, faisait lecture de deux poème, dont « Pardon je mens » et « Ila
Habibati » ou « à ma bien aimée », ce dernier évoquait en sa bien aimé, son pays, sa terre natale, qui sont son grand amour
Le poète Benattou Med aidé par la mélodie plaintive de la flute de Samouray , se lançait dans un poème conseil envers les vieux qui sont malmenés en nos temps et des recommandation spirituelle qui évoque ce grand péché- Il parle du vieux et des difficultés qu’il rencontre et dont il devrait en être soulagé…Son second poème était destiné à l’amour pour la patrie et l’attention qui devrait être appliqué pour que celle-ci ne soit pas bousculée…Nous retiendrons de la lecture faite par notre poète, qui s’exprime avec passion, dans une diction et une interprétation ou la mimique, permet aux auditeurs, d’apprécier les vers employés
Par la suite le poète Larbaoui Ahmed, l’un des disciples de Mostefa Ben Brahim, qui ne fait lecture que des produits de son maitre et qui lorsqu’il écrit, ne se trouve jamais loin du style employé par Mostefa Ben Brahim dont il est l’un des défenseurs par excellence, qui en connait toute l’histoire, contrairement à certain qui se disent être les plus renseignés, alors qu’il n’ont que des connaissances superficielle- Larbaoui Ahmed, aidé par Samouray son fidèle accompagnateur flutiste , nous fais visiter la beauté vécu par le petit homme qu’était le grand Mostefa Ben Brahim.
Certain participants à la rencontre poétique nous ont souligné que les poètes versés dans le genre « qacida » révolutionnaire melhoun « avaient un lien étroit avec le peuple » durant la colonisation française…Quand à celle qui était récitée en « qacida » style « melhoun » exprimait les souffrances du peuple algérien sous le joug colonial qui pesait sur eux et sur celui que nous vivions de par la corruption, les malversation, et les iniquités
Se qui nous a frappa ce fut, cette génération qui se succédaient au micro pour réciter leur poèmes et qui très souvent dans la poésie populaire exprimaient, le déclenchement de la glorieuse révolution, les souffrances du peuple et son refus catégorique de l’occupation coloniale, en désignant les martyrs et les lieux ou se déroulaient ces évènements ainsi que les situations tragique marquée par la pauvreté, la famine, les déplacements forcés, la torture tel se que nous présentait Sahmadia , la poétesse de Sfisef.
Les jeunes poètes, tel que Belkacem , que nous avions écouté, transmettaient avec honnêteté et objectivité les conditions sociales de la vie de tous les jours, de la famille, du, politique et économique des période du passé, celle du présent et très souvent leur vision de l’avenir. Nous retiendrons que beaucoup d’efforts semblent etre apportés par cette génération montante ou nous ressentons à travers leurs écrit beaucoup d’art, d’inspiration et d’esthétique».
Se qui a également retenu notre attention, se fut la liberté de s’exprimé , qui auparavant apparaissait comme un tabou qui semble disparaitre et accepté par tous, à quelques exemptions près, se fut le cas des poètes Fizazi , Hadj Harmel, et Zinay. Le style de Larbaoui, de Hadj Abbes et de Benattou avec la complicité de Samouray le célèbre flutiste de la Wilaya, nous rappelaient, se que le rôle des marchés populaires qui constituaient un espace approprié pour les poètes de la « qacida » du genre « melhoun » pour transmettre des messages codés au peuple algérien demeure encore une école et un style
Nous rappellerons que durant tout ce temps ou nous avons baigné dans un monde de poème, malheureusement très peux médiatisé, et qui mérite des encouragements, nous avions pus apprécier, la dynamique et irremplaçable Racha, se permettait d’animer la suite du poème récité, avec un ressemblant d’un autre continent arabe- Racha sait dans ces situations, joindre l’utile à l’agréable- Nous rappellerons que la poétesse Racha a édité un recueil de ses poèmes, qui est tout simplement un essai, mais dont le contenu mérite , une impression en mieux.
K.Benkhelouf