Regroupement des opérateurs miniers de la région ouest
Sous le patronage du ministère de l’énergie et des mines, et dans le cadre de son programme d’action, l’Agence Nationale de Géologie et du Contrôle Minier à fait abriter ce jour 19-11-2012 au sein de l’U.T.A, son regroupement annuel de l’ensemble des opérateurs miniers de la région Ouest, sur le thème de la sécurité de l’activité minière. Cet évènement fut pris en charge organisationnelle ment par l’antenne de Tlemcen.
Les travaux du regroupement commencèrent par les interventions des chefs d’antenne de Tlemcen, d’Oran, de Chlef, constituant la région Ouest, qui présentèrent chacun en se qui le concerne, un état des lieux de l’activité minière relevant de leur zone de gestion. Chaque opérateurs interpellé s ou concerné, devait intervenir pour obtenir, les réponses à certaines de leur interrogations ou alors, devaient justifier leur situation parfois litigieuse vis-à-vis de l’ A.N.G.C.M et de l’ensemble des Directions fonctionnelles liées à l’organisation minière.
En rfetrait de la rencontre ,une note fut remise à l’ensemble des opérateurs et qui leur rappelait les dispositions de la loi minière 01-10, afférente à la remise des documents réglementaires concernant l’activité minière à savoir : 1)Le rapport d’activité annuelle- 2) Le rapport d’audit environnemental- 3)Le rapport géologique- 4)Le plan d’exploitation prévisionnel- 5)Le plan de mise à jour topographique- 6)La déclaration de la redevance d’extraction- 7)Le versement des provision financière.
Lors de cette première partie, il nous a été permis de constater, une certaine animosité entre les chefs d’antenne et certains exploitants, qui exprimaient soit leurs insatisfactions entre les uns et les autres, pour des questions administratives et réglementaires non respectés par les exploitants. L’intervenant d’Ain Témouchent à ce sujet dira : « Il n’y a pas lieu de se jeter la balle entre les deux responsables des institutions de l’état, mais de trouver en cette occasion des solutions ». Un autre exprimait son inquiétudes entre « la constitution du dossier pour une exploitation et la remise du permis d’exploitation qui traine des années, et pour lesquels l’opérateur est obligé de payer les droits y afférent »s. Nous comprenions, l’inquiétude de l’agence et de ses antennes, pour faire observer les mesures administratives dont les exploitants devaient se soumettre. La non présentation des rapports d’activités et des rapports topographiques, traduisait les mauvaises intentions des opérateurs qui se dérobait de la divulgation de leurs exploitation et que pour ces formes de malhonnêtetés , la police des mines allait procéder à des vérifications et des sanctions allaient être prises envers les récalcitrants. « Les opérateurs étaient contraint de présenter leur rapport d’activité et topographique qui détermineraient le pourcentage à payer aux impôts, et s’en dérober était du vol ! »
Par la suite, le directeur du contrôle et de la sécurité minière Mr Mef Lahbib Sekheir, intervenait, pour exprimer combien que les centres de bénéfices et de richesses étaient par moment délaissés, et qu’à travers cela l’Etat était perdante. Il insistait sur l’explication du rôle dans la surveillance et le respect de l’art minier et des mesures de sécurité dans les exploitations minières. En effet cet important volet, devait permettre de rappeler aussi bien l’art dans l’exploitation minière et les multitudes de dangers qu’il pouvait causer , en cas d’absence du respect des mesures d’hygiène et sécurité et du contrôle permanent des négligences et de l’irresponsabilité, sur les lieux d’exploitation particulièrement et de l’environnement en général , qui indisposait les riverains. Il fut remarqué, que grand nombre des problèmes découlaient du manque de qualification du personnel, de l’exploitation anarchique
D’autres experts intervenaient par la suite, pour éclaircir sur le calcul de la redevance d’exaction et dans l’amélioration dans l’élaboration du rapport d’activité des exploitants
Le Directeur de la Protection de l’environnement intervenait dans la remise en état des lieux après les constats et selon les rapports des chefs d’antenne ayant énormément évoqué, ces carrières devenues des cimetières de ferraille, de pneus, de batteries usagées, ordures, gravats et de déversements des huiles usagés. Egalement ce manque de drainage des eaux pluviales ou autre qui deviennent stagnantes et prolifératrice d’autres vecteurs de maladies. L’asphyxie par l’air polluée ou les poussières permanente ont transformé le décor et la vie végétative qui indisposent les riverains
Pour conclure, ce regroupement qui se terminait vers 15h, fut l’occasion pour les représentants de l’ANGCM et les opérateurs, de débattre de toutes les préoccupations qui concernait le secteur qui les unissait et surtout pour instaurer les remise à niveau, dans les angles ou celles-ci faisaient défaut, en matière de réglementation , de sécurité et de protection de l’environnement
K.Benkhelouf