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Qui contrôle quoi, à l’OPGI de Sidi-Bel-Abbés ?

Alors que nous étions appelés à couvrir les évènements qu’a connu la nouvelle cité des 160 logements située à Gambetta aux abords immédiats de la route qui mène à Ain Trid, où les bénéficiaires se sont impatientés durant de long mois et le temps d’un coup de tête ont décidé d’occuper leurs biens, en squattant par effraction un grand nombre d’appartements, mais après de sérieuses négociations avec les premiers responsables de ce dossier, les habitants de la cité Adim fatiha ont finalement décidé de quitter les lieux sans vacarme ni vociférations en attendant la distribution officielle qui doit se faire incessamment.

Or en voulant quitter le site, nous avons été interpelés par l’un des deux gardiens affectés pour la surveillance des lieux de jour comme de nuit, pour de nous part d’un laisser aller manifeste, d’une inconscience professionnelle condamnable et d’un contrôle et suivi du donneur d’ordre qui sont incontestablement inexistants.

 Conduits sur les lieux (voir vidéo), le gardien nous montrera un gazon qui par manque d’arrosage s’est flétri passant d’une couleur verdoyante à une autre désolante, il nous dira en substance « le type qui est chargé par l’OPGI pour l’arrosage du gazon de la cité en attendant sa livraison aux bénéficiaires, vient avec sa citerne pleine, il gare son camion pour un bon moment où il le consacrera à la parlotte au portable puis il prend une autre destination sans avoir accompli sa mission pour probablement se servir de cette eau à des fins lucratives, ceci se fait depuis un bon moment sans qu’aucun responsable de l’OPGI n’est venu faire le contrôle et le suivi du travail ordonné et c’est grâce à nous les gardiens, qui chaque soir, avec des outils rudimentaires on a pu sauver par un « arrosage » assidu l’équivalent de 20% de la surface plantée quant au reste, c’est du gazon qui est mort ».

Voilà un autre exemple d’un laisser-aller manifeste de certains responsables de nos administrations, qui par manque de sens de responsabilité et de sérieux causent des dégâts considérables au cadre de vie des citoyens et sapent l’effort de l’état pour moderniser le pays, ceci dit, le gaspillage de temps et d’argent ne sont plus à prouver, il reste à déterminer la responsabilité de chacun dans se massacre de l’environnement et répondre à la cuisante question : à l’OPGI de Sidi-Bel-Abbés qui contrôle quoi ?

Fouad. H

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