Une maison de maître au sein du nouveau lotissement de Hai El Houria, a été cambriolée vers 10h du matin, ce jour de jeudi 05/12/2012, après que les malfaiteurs, se sont rassurés que l’occupante était sortie.
Les auteurs ont fait preuve d’audace et ils se sont emparés, non seulement d’objets de valeur, mais aussi d’appareils électroménagers, nous confie notre source. « Il s’agit d’une vraie vague de cambriolages en ville, et des mouvements douteux apparaissent ces derniers temps dans le quartier », affirme -t-on dans ce quartier devenu la prédilection des cambrioleurs parait il..
En effet, les vols de maison, prennent une proportion alarmante durant tous les mois de l’année et les quartiers plus ou moins isolés, ou il y a très peux de circulation sont particulièrement les plus visées. Ces vols sont perpétrés entre 10 h et 16 h généralement, quand ils ne se font pas la nuit …Avant de passer à l’acte, les voleurs surveillent, le domicile ciblé. « Une fois assurés qu’ils peuvent opérer sans problème, soit en l’absence des propriétaires, ou lorsque ces derniers sont en sommeil profond, alors ils passent à l’action », souligne un citoyen… La particularité de ces malfaiteurs, ce sont, pour la plupart, des repris de justice. Ils agissent discrètement en se faisant passer pour des personnes qui seraient loin du doute, tel que des agents de l’ADE, de la Sonelgaz, des Services Communaux, ou encore en mendiants. A ceux là, on ajouterait, ce que l’on appelle « les vols de confiance » commis par des proches, des voisins ou autres personnes qui connaîtraient les lieux….Certain voleurs , s’organisent autrement, en recrutant soit des enfants qui se font passer pour des collecteurs de pain rassis, soit des femmes qui cherchent du travail, ou encore comme des mendiants, pour surveiller les maisons ciblées, qui une fois, repérées, comme vides, les voleurs alertés, rentrent en action.
Mais voila que très souvent, nous sommes en grande partie responsable de nos agissements, alors parce que nous voulons aimer les gens et avons confiance en tout le monde, la mendiante qui nous a fait de la peine ,nous l’introduisons, pour lui donner de quoi se rassasier et de mendiante, elle devient diseuse de bonne aventure, qui proposent à lire notre avenir et tout en y scrutant les lignes de nos mains, elle parcourt furtivement des yeux les entrée et les sorties de notre maison, dont elle en communiquera les détails à ses complices. Et cela s’est déjà vu ! Ou encore, le voleur se présente, comme un agent de la commune, de La Sonelgaz, de l’EDA, ou d’autres professions, qui mettent en confiance.
Et tout ce monde là, nous les aimons et nous leur proposons parfois, un café- Mais eux, aussi « nous adorent et raffolent » de nous et de notre imbécillité Mais ce n’est pas pour les mêmes raisons, qu’ils nous apprécient. « Eux n’ont qu’une idée en tête », s’introduire dans notre maison pour la dévaliser une fois que nous l’aurons, quittée pour aller travailler, ou lors d’un weekend, d’une absence, qui leur donneraient facilement le temps de nous plumer à sang. Les auteurs planifient minutieusement leur acte. Ils ciblent des cadres, des commerçants, des hommes d’affaires, des couples qui travaillent, des personnes âgés qui vivent seul et chez qui le « butin est garanti »
Aussi, combien pourrait-on rappeler qu’Il n’existe pas une seule journée, ou l’on n’entend pas, que des citoyens sont toujours la proie, en plein jour de voleurs ?. Il n’y a pas une seule journée ; ou il n’est pas porté à notre connaissance que des bandes spécialisées, écument dans les quartiers, pour repérer leurs cibles et tenter d’entrer en action. : Il n’y a pas de journées ou d’honnêtes citoyens, ne se font pas voler leurs portables alors qu’ils étaient en communication. ! Il n’y a pas un jour ou des citoyens ne se sont plaint, des « queues » dans certaines administrations, certain lieu public, ou dans la station des bus d’où ils se sont fait racketter. !…. Comment alors ne pas en vouloir à cette présence d’agents de la sureté, qui ne font pas leur boulot ?. Très souvent, ces policiers, qui doivent assurer notre sécurité, se nichent dans un endroit et se plongent dans des discussions passionnées avec la policière, en se foutant totalement de se qui rentre et qui sort dans ses lieux !
Pendant ce temps, le citoyen qui se méfis, devient un sujet de méfiance. Il est devenu méfiant de tout se qui le frôle, de tout se qui l’aborde, de tout se qui passe. Il est devenu craintif de sa propre ombre qui inconsciemment l’effraie !.
Serait-il normal que le citoyen tremble en plein jour ? Serait il normal qu’il ait constamment peur de voir sa maison être visité par des mains étrangères, au moment ou il est au travail ? Serait-il normal qu’Il ait peur de rentrer dans un magasin, sans s’inquiéter de laisser sa voiture ?. Serait Il normal qu’il ait peur de répondre à la sonnerie de son portable, par crainte qu’un voleur qui sortirait de je ne sais ou, lui sape son petit Nokia. Serait-il normal qu’Il ait peur de faire la queue pour encaisser un mandat ou son salaire. Combien faudrait il de questionnement, pour situer le pauvre citoyen ?
Les services de sécurité estiment que la lutte contre ce phénomène n’est pas l’affaire seulement des policiers ou des gendarmes. « Le citoyen doit s’impliquer aussi au lieu de rester indifférent, et éviter le n’avoir rien vu, ni rien entendu, alors que très souvent les vols se font en plein jour. Il est vrai que le citoyen a peur des représailles mais il est possible de faire appel anonymement au numéro vert de la police ou de la gendarmerie », souligne –t on ! Que peut-on dire pour ramener cette confiance, entre le citoyen en manque de sécurité, et la sécurité qui attend beaucoup du citoyen, quand elle n’est pas en mesure de répondre à son inquiétude immédiate !
Pour conclure, nous ajouterons que la « maison » qui est censée être un milieu de sécurité pour la famille, en cas de cambriolage, ou l’on verra la maison, vidée saccagée, ruinée, l’on pourra dire que le sentiment a été « violé ». La famille sera déstabilisée moralement et exposée à des troubles psychologiques, parfois chroniques, parce qu’elle perd un repère, un refuge et se trouve confronté, à l’impossibilité de récupérer à l’avenir se qui a été « perdu ».
Par K.Benkhelouf.