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Quand l’état se fait déplumer et le citoyen arnaquer, l’entreprise s’enrichit malhonnêtement, c’est le cas aux lotissements S2, S3 et S5.

009 Les travaux d’aménagement urbain de 3 cités à Benhamouda (S2, S3 et S5)  ont été confiés à une entreprise de droit Algérien par l’ancien directoire de la direction de la construction et de l’urbanisme (D.U.C) de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, ces travaux, qui ont été entamés il y a plus de 7 mois (03/04/2014), connaissent une lenteur indescriptible, des arrêts fréquents et des irrégularités patentes dans leur exécution, ces réserves, pourtant, ont été signalées, en temps opportun d’abord, au bénéficiaire de ce projet puis ensuite aux responsables locaux et ce, par le biais d’écrits officiels.

 Ceci étant, il est inconcevable et insensé de constater de visu que depuis 7 mois un seul procès-verbal (P.V) de réserves a été possible, après que les comités de quartier se sont érigés en force pour faire connaitre leur mécontentement, une façon à peine déguisée et malicieuse pour faire baiser la colère des riverains contestataires, puisqu’à ce jour, ces réserves portées, « en commun accord » n’ont pas été levées, pire encore, le bénéficiaire de ce projet, pour dissimuler ses aberrations dans l’exécution de ces dits travaux, a cru bien faire en tentant de faire diversion en menaçant ceux qui se sont opposés à son simulacre de travaux.

 Le chantier n’a été renforcé ni en personnel, puisque seuls 3 ou 4 ouvriers se chargent des différentes opérations nécessaires a cet aménagement urbain, ni en compétence pour suivre le bon déroulement et l’exécution de ces travaux, ce chantier itinérant qui patauge dans la boue de l’incompétence risque (si aucune solution sérieuse ne sera trouvée d’ici-là) de donner naissance à un mort-né et d’aboutir à un produit final des plus laids qu’il soit.

 Les habitants de ces 3 cités et à travers leur président de quartier, ont fait leur devoir en avertissant les responsables locaux ainsi  que la nouvelle direction de la D.U.C pour entamer dans l’urgence une enquête technique en bonne et due forme, afin de porter les correctifs qu’ils jugent utiles pour sauver ce qui peut être sauvé et faire l’épargne d’un travail qui est synonyme de gâchis, vu qu’à ce jour, le montant réel de l’enveloppe allouée à ce projet est resté du domaine du secret bancaire en dépit d’une demande exprimée par les associations des comités de quartier.

 Par ce projet qui s’éternise et se réalise très lentement et dans de mauvaises  conditions de savoir-faire, l’état semble encore une fois de plus être déplumé et le citoyen arnaqué et pour cause, l’un des habitants des cités précitées a décidé de descendre à l’arène pour prendre le taureau par ses cornes et refaire, de ses propres moyens, ce simulacre d’aménagement urbain réalisé par la dite entreprise devant la façade de son habitation individuelle, c’est un choix personnel décidé après mure réflexion, que beaucoup d’autres ne peuvent en aucun cas opter pour, car si l’état a débloqué de l’argent, il revient à ses commis de veiller à la conformité des travaux en sommant, chacun en ce qui le concerne, au bon suivi du projet depuis son lancement et jusqu’à sa réception provisoire.

O. Abbas                      

 

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