Quand l’éclairage public fait défaut, les grimaces illuminent l’APC de Sidi-Bel-Abbès.
Karim.F
Nous ne savons plus comment traiter le sujet de l’éclairage public puisque l’état de dégradation est tel qu’il continue sa progression vers une situation de totale obscurité touchant la quasi-totalité des quartiers de la ville.
A chaque rencontre de la société civile avec les responsables locaux, le problème de l’éclairage public est souvent évoqué, sans pour autant qu’il soit pris au sérieux par l’administration communale chargée du suivi dudit dossier pourtant récurrent et source de soucis et de préoccupations majeures pour les citoyens car touchant leur cadre de vie et menace leur propre sécurité.
Une fois de plus, la société civile se voit préoccupée par la prise en charge du plan lumière qui sera incessamment lancé malgré l’étude et les diagnostics qui semble-il, sont déjà établis, le problème du dysfonctionnement de l’éclairage public de la ville de Sidi-Bel-Abbès va persister pour la simple raison que tous les éléments nécessaires à une totale réussite de cette opération ne sont pas réunis et nous allons revenir à la case de départ.
C’est ainsi que lors de sa dernière visite à la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, le premier ministre, Mr Abdelmalek Sellal avait accordé à la municipalité une enveloppe budgétaire supplémentaire de l’ordre de 40 milliards de centimes pour la mise en exécution d’un plan nommé lumière, ce plan qui comporte deux volets, aurait pour ambition d’illuminer la ville de bout en bout, au point de faire dire à l’un des responsables de la municipalité, qu’une fois le plan exécuté, Sidi-Bel-Abbès ressemblera à un petit Paris en matière de luminosité, ce projet semble grandiose par la somme qui lui a été allouée et ambitieux par ses objectifs à atteindre et ses retombées qui ne seront que bénéfiques à la seule et unique condition qu’il soit bien étudié, bien exécuté, bien suivi et confié à une ou plusieurs entreprises hautement qualifiées et ayant fait ses preuves de professionnalisme avéré en la matière, car à voir ce qui c’est passé ces derniers mois pour le projet de l’électrification de ce qui est désormais appelée « affaire Macta 1 » et qui a coûté 700 millions de centimes (et qui va se passer pour la Macta 2), fait planer d’emblée, des doutes tenaces parmi les riverains de la Mekkéra quant à l’aptitude du responsable communal en charge du dossier de l’éclairage public d’être à la hauteur de cette délicate tache, ou encore cette défaillance criarde et chronique de l’éclairage public constaté de visu, à l’intérieur de plusieurs cités de la ville de Sidi-Bel-Abbès et sa périphérie et pour lequel des sommes colossales ont été affectées sans toutefois arriver en contrepartie à avoir un travail fait dans les règles de l’art et le respect du technique, le bon choix du produit et à sa qualité. La société civile a toujours déploré la mauvaise conduite dans la gestion du service de l’éclairage public et la tient entièrement responsable.
Revenons un peu sur l’arnaque du siècle pour la ville de Sidi-Bel-Abbès qu’est l’affaire Macta 1, où les riverains qui l’ont suivi de très près, étaient unanimes dans leur constat et ce, dès le lancement des travaux d’aménagement, qui d’ailleurs ont été exécutés à un rythme effréné pour des raisons qui demeurent à ce jour très suspectes, pour dire que beaucoup de réserves et de malfaçons ont été constatées sans pour autant qu’elles soient levées. C’est la raison pour laquelle les citoyens s’inquiètent du devenir de l’ensemble du programme du développement.
Parmi les multiples aberrations indélébiles de ce projet auto-décidé, dont le montage financier fait sans aucune étude, reste l’exploit d’un commis qui a été aux abois, le chapitre relatif à l’éclairage de la Macta «1» qui faut-il le citer, avait consommé un montant de 700 millions de centimes vient de montrer ses défaillances à moins d’une année de sa réception provisoire, chose qui laisse dubitatif sur la base des critères et clauses retenus pour sélectionner une telle ou telle autre entreprise, qui selon les règles et lois du code des marchés devait assurer une bonne exécution et sa mise en service avec une durée de garantie de 12 mois car tenu par un suivi technique qui devait approuver la conformité de cette réalisation or, au jour d’aujourd’hui (22 avril 2014) lors de notre passage sur les lieux vers 19 h 30, Il a été constaté que plusieurs poteaux sont dans un état de détérioration et que l’un d’entre eux porte de graves séquelles suite à un court-circuit électrique, alors que plusieurs ampoules à incandescence sont grillées sans être remplacées, un état des lieux pas très reluisant qui a poussé un élu à saisir par écrit le responsable communal afin d’attirer son intention sur ces faits avérés qui restent rappelons-le à la charge de l’entreprise réalisatrice, des écrits qui sont restés lettres mortes pour des raisons mystérieuses, au moment où la garantie risque d’expirer dans les toutes prochaines semaines et de ce fait, la commune se retrouva avec une charge de plus et une dépense de trop et ce, à cause d’une gestion maladroite pour rester dans les limites de la politesse.