Le matin vers 10 h , nous nous sommes rendus sur les lieux du sinistre où les dégâts sont énormes, et au moment où nous entamions l’enquête et la prise de photos nécessaires à notre reportage, nous fumes accostés par un jeune homme, la trentaine à peine entamée, encore sous le choc de ce qu’il venait de vivre, et nous fait part de la gravité de certains faits qui se sont déroulés lors de cette fatidique nuit, et nous convia à le rejoindre dans sa cabane qui lui sert de logis.
Au seuil, c’est l’odeur de l’humidité causée par des infiltrations d’un toit vétuste et poreux, des bassines et des bidons en plastic sont posés à ras le sol pour récupérer un maximum d’eau, des enfants en bas âgés inconscients de la gravité de la situation jouaient à la femme de ménage, quand au chef de famille il avait l’esprit ailleurs comme quelqu’un qui sortait indemne d’une mort certaine.
Il ajouta dans sa lancée » la nuit du drame vers 2 h 30 du matin des pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour secourir 40 personnes encerclées par les eaux de toute part à l’aide de zodiaques, puis ils les ont laissé aller passer la nuit chez d’autres gens hospitaliers, alors pourquoi les autorités n’ont rien fait pour nous reloger tous, bien au chaud dans un centre d’accueil comme ça se fait ailleurs en pareilles circonstances, en attendant que les choses s’améliorent ? « .
Beaucoup de questions restent sans réponses, beaucoup de choses se sont déroulées et qui méritent d’amples explications de part des pouvoirs publics et enfin beaucoup de choses restent à justifier et qui seraient à l’origine de l’échec annoncé de la fameuse cartographie pour laquelle beaucoup d’argents ont été dépensés sans qu’en contre partie, la sécurité de la ville contre l’inondation ne soit réellement efficace .
Fouad . H