Site icon Les Echos De Sidi Bel Abbes

Pourquoi je reste « aux échos de sidi bel abbès »…

Le journalisme a ceci d’inquiétant les paroles données ne sont pas toujours fiables , les bonnes intentions en cours de route changent de direction , parfois même trahissent , souvent la déception est au bout…On parlera d’éthique , de déontologie , de principe , de parole d’honneur , de vertu , de chevalerie et de toutes les vertus que possède ce noble art d’informer …Pourtant le milieu des médias pour ceux qui le vivent est toujours friand en coup bas  dans le dos ,lâcher un collègue , ou manipuler les  « moutons noirs » …Seuls les plus « le visage lavé » qui demeurent intacts  , eux ne font cas d’aucun état âme ,ils peuvent faire se passer pour des « anges «  sans façon et même auront l’outrecuidance de donner des leçons de morale …Mais alors est-ce si important d’avoir un comportement «  de bonne famille » dans ce métier ? Bien sûr que c’est une priorité d’être un homme bien ..Ou alors n’est-ce que des mots protocolaires pour plaire ou pour avoir ses entrées pour s’afficher, devenir même respectable ? …Le code de l’information certes énumère ces « valeurs » mais c’est sur le terrain que les hommes prouvent ce qu’ils sont..Ici je suis à bord de ce bateau , dès fois je m’endors , d’autre fois je me réveille soudain entre les doigts une panoplie de chroniques  quotidiennes et je remarque que Samia et Fouad sont encore là au gouvernail , pas si nombreuse l’équipe mais le cap continue à l’horizon …Comment moi simple matelot puis-je par un coup de vent abandonner le bord , moi qui me dis je suis sur un bateau de  valeur , vais-je démentir mon propre choix et pourquoi faut-il abandonner ce beau titre «  les échos de Sidi Bel Abbes » , moi qui a été le premier à le voir naître , comment puis-je le déserter ? …Il n’est pas question  d’être ailleurs en cette journée de la Presse , ayant un contrat moral d’honneur car   avec les « potes » du café entre autres ,  Dino réalisateur des rêves , Abed le poète du grand Large , Majid grand éditeur d’écrivains , tous vivant anonymes mais dignes , loin de ce milieu houleux , vivant notre petit bonheur et nos quatre sous pourtant aussi branchés que les plus branchés universels , ceci veut dire la belle fraternité intelligente , poétique et compatriote et avec la fête de la Presse ce bon  café qui sentait  le parfum idéal de Bel abbès  …Toute cette chronique  juste pour dire qu’il  ne suffit pas de bien informer ou de dire ses opinions mais aussi d’être fidèle  et loyal , deux bons prétexte pour finir en apothéose et garder  son « humanisme » ..Ceci dit, cette chronique intervient  à l’occasion d’une fête de la Presse, alors bonne fête !…

En bon entendeur salut !

Par Salah Eid…

Quitter la version mobile