Pour une école de formation de jeunes à la plongée sous-marine, au lac de Sidi M’hamed Benali, tel est le combat de l’association «Larimar».
Fouad.H
Lors d’un entretien avec notre ami Ouadah Amine, président de l’association « Larimar » de la protection de l’environnement et de la promotion du monde aquatique et subaquatique, l’idée de créer une école de formation des jeunes dans la filière de la plongée-sous-marine avec bouteille, hante l’esprit du très dynamique Amine Ouadah, au point où il a déjà entamé les démarches auprès des services habilités au niveau d’Alger pour mettre le train sur rail, il nous dira à ce propos que le président de la fédération Algérienne de sauvetage de secourisme et des activités subaquatiques, en occurrence Mr Chougrane, nous a gratifié de son aval pour une telle initiative, d’autant plus que dans l’une des clauses de notre demande d’accréditation, la formation de plongeurs est bien mise en exergue, il va falloir, a tenu à nous le préciser Mr Ouadah Amine, prendre attache avec nos responsables locaux pour les besoins d’un siège et avec ceux de la direction de la jeunesse et des sports pour l’accord, l’aide et assistance.
L’idée de Mr Ouadah Amine serait donc de créer en sus de l’activité primordiale de l’association, une école de formation de plongeurs, avec bouteille pour les plus de 14 ans et sans bouteille pour les plus jeunes au moyen de palmes et de courte apnée, mais aussi la formation de pagayeurs au sport de kayak et radeau, sans omettre la vision essentielle qui consiste à faire aimer aux générations futures le monde aquatique et subaquatique, meilleur moyen pour les sensibiliser quant à leur préservation, Mr Ouadah nous dira, qu’il dispose à l’heure actuelle d’une équipe composée de 4 éléments de haut niveau, dont un moniteur au grade M1, capable d’assurer aussi bien les cours théoriques que ceux relatifs à la pratique et qu’une fois l’école (ou le club) sera opérationnelle, ce nombre sera revu à la hausse en fonction du nombre des adhérents.
L’association « Larimar » qui faut-il le rappeler, a entamé depuis son accréditation un travail de fond et de proximité remarquables et jouit d’une bonne réputation pour son engagement dans la lutte contre l’insalubrité environnementale citadine et la pollution marine, ses multiples actions lui a valu la reconnaissance et l’encouragement de plusieurs organismes internationaux, avec lesquels d’ailleurs, elle entretien des relations étroites, bénéfiques pour son essor quant aux conseils et méthodes d’action pragmatiques qu’elle acquière au fil du temps et à chaque cas qu’elle aborde. De ce fait Mr Ouadah Amine à eu la judicieuse idée d’opter pour le siège de la future école belabbesienne de formation de plongeurs et de sportifs de Kayak au lac de Sidi M’hamed Benali, il s’agit d’une bâtisse en R+1 construite récemment au temps de l’ex chef de l’exécutif Mr Fehim dans le cadre d’un projet qui rappelons-le, a fait couler beaucoup d’encre, concernant l’aménagement de ce lac pour une enveloppe financière de l’ordre de 73 milliards de centimes et qui est actuellement en état d’abandon total et sérieusement dégradé par des actes de vandalisme causés par certains marginaux, qu’ils l’utilisent d’ailleurs comme leur sanctuaire nocturne pour pratiquer la débauche sous toutes ses formes.
Ce choix judicieux de Mr Ouadah Amine n’est par fortuit ni issu d’un simple hasard ou concours de circonstances, cette bâtisse qui était probablement destinée à une « E.P.I.C » pour le lac, qui n’a jamais vu le jour, est construite sur assiette foncière capable de recevoir une piscine de 3 m de profondeur, obligatoire pour l’initiation à la nage, la plongée et les baptêmes, mais aussi parce que ladite bâtisse surplomb une petite colline qui donne une vue panoramique sur le lac et donc, des conditions optimales pour d’éventuelles surveillances à distance.
Notre interlocuteur s’est dit optimiste quand au devenir de cette bâtisse qui est devenue un lieu de délinquance et de débauche si bien entendu les autorités locales accèdent favorablement à notre requête pour le transformer eu un lieu d’utilité publique à des fins de formation, d’apprentissage et de sensibilisation, la volonté y est, il suffit que l’ensemble des acteurs voit dans notre futur projet un atout et une valeur ajoutée pour la ville et un investissement dans l’homme du futur que nous voulons qu’il soit écologique et plus intentionné envers la nature qu’elle l’entoure, faune et flore.