Le projet de la biennale cinématographique Mekerra conçu notre compatriote et ami Kader kada , séjournant en France ne voit pas encore le jour , laissée en veilleuse , en instance depuis quelques années ne semble pas avoir l’adhésion du milieu artistique lequel pour la chanson bélabésienne est monté au créneau pour s’affirmer en créant la première rencontre des chanteurs du « cru » cet Eté et pour la biennale un grand silence inexplicable et dire qu’au départ Kader Kada a eu des réponses très favorables de la part de la direction de la culture , des cinéastes de la ville , des hommes de cultures , de férus des salles obscures …Pourtant l’idée de planter à Sidi Bel abbes le décor d’un tel chapiteau , venant d’un enfant du pays qui jalousement tente de propulser sa terre natale au sein de l’univers du grand écran et redorer son blason avait trouvée un écho enthousiaste , et peu a peu les choses ont stagnées . Notons que Bel Abbes dans le passé s’enorgueillit de ses grande salle de cinéma qui aujourd’hui n’attendent que la restauration..Quant on sait que tout près de nous à quelque encablure, Oran organise un festival de cinéma du film arabe .contacté par nos soins, Kader Kada se dit dans l’attente que les choses bougent et que lui et ses amis en France qui soutiennent ce projet sont prêts au moindre signal. Pour rappel , la biennale cinématographique Mekerra est une rencontre du 7eme art des deux rives dont l’objectif est d’établir un pont entres les cultures et aussi un échange fructueux des expériences artistique dans le domaine « cinéma » qui de plus en plus devient exigeant en matière technologique , et à travers une telle manifestation , nos techniciens pourront se perfectionner .Il y a aussi la nécessité de former de jeunes cinéastes qui ont tant besoin de se frotter aux plus « aguerris » et auront tout le loisir de les approcher en organisant des ateliers. Il faut dire que l’infrastructure des bords de la Mekerra, sa position stratégique sur le plan économique, touristique lui permet ce rôle de carrefour sachant que l’audiovisuel offrira l’opportunité à la population d’aller à la rencontre d’œuvres cinématographiques et découvrir les réalités d’autres peuples. …Kader Kader ajoute « Sincèrement, moi ici en France je continue mon métier d’acteur, de metteur en scène, de photographe et si j’ai ce vœu en moi, c’est de créer à Bel abbès, une ambiance de cinéma ». Une telle rencontre peut à elle seule ressusciter le 7eme art et relancer la restaurer des salles de cinéma, pour cela il faudrait, pense Kader Kada, un encouragement auprès des pouvoirs publics pour convaincre le milieu culturel, les sponsors ou autre qui pourraient contribuer à la concrétisation de ce rêve collectif. Les cinéphiles attendent tour de manivelle le démarrage de la biennale cinématographique de la Mekerra et deviendra à coup sûr un fleuron de la culture à Bel Abbés …
Par Ahmed Mehaoudi.