PETITS BOIS DU DOUAR OULED EL ARBI . Et si l’on confiait l'aménagement aux jeunes chômeurs du village ?

Lors du blocage de la circulation du C.W 7, de jeunes protestataires n’ont pas caché leurs préoccupations spécifiques à cette catégorie, dont ils proposent des suggestions aptes à booster leur douar et à absorber un certain nombre de chômeurs. Ils sont pleins d’ambition pour donner un petit sens à la vie de leur douar par l’aménagement des petits bois surplombant leur bourgade juste aux abords du chemin de wilaya. Ils commencent à supporter difficilement l’oisiveté qui les ronge due à l’absence de travail. Ils toisent à chaque geste visuel la petite forêt et son semblant de verdure inexploitée, et l’effet de dégradation qu’elle subit au fil du temps, sous le poids des déchets et des amas de branches d’arbres. Surtout quand des familles de passage s’arrêtent pour se reposer sous la fraîcheur du site. Des jeunes qui songent à l’éventuel aménagement de ce lieu et de sa prise en charge, comme endroit récréatif, qui permettrait à quelques chômeurs de s’occuper. Les autorités locales sont plus que jamais sollicités à réfléchir permettant de joindre l’utile à l’agréable en investissant les jeunes de la bourgade de leur volonté d’intervenir, pour permettre à ces jeunes exhausser leurs vœux et promouvoir l’image du douar. Les jeunes du douar se disent aptes à gérer le petit bois, de le surveiller, de l’entretenir et de sécuriser le site. Un type de tourisme local, sans trop de frais pour la promotion des produits du terroir. Un village à vocation agro-pastorale, et ce petit bois seraient le lieu de prédilection pour étaler les produits laitiers, ceux des basses-cours, de pain traditionnel ainsi que des variétés de l’artisanat local, pépinière et autres produits qui surgiraient. A rappeler également que cette petite forêt est située à proximité d’une station – service, donc un atout pour le stationnement. L’ A.P.C, les structures de tourisme, la conservation des forets et les dispositifs de l’Etat, permettraient un accompagnement probant. En attendant, la balle est dans le camp des gestionnaires des différents secteurs concernés. Un rêve qui ne demande que de la volonté pour se transformer en réalité. Des jeunes abandonnés, qui risquent de verser dans les pires fléaux qui gangrènent la société. Prévenir que guérir. C’est l’une des nobles missions des responsables locaux !

K.Benkhelouf et Y.Nouaoui