Oued Mekerra entame, enfin, sa mue civilisationnelle, il sera intégré au mobilier urbain de la ville de Sidi-Bel-Abbès…Au p’tit Paris, sa « propre » Seine ?
Abbes.O
Il s’agit probablement d’une opération préméditée de travaux d’élargissement de Oued Mekerra qui viennent d’être lancés sur le long du lit de l’oued et qui commenceront depuis la localité de Sidi Lahcen et jusqu’à la station de relevage, connue sous le nom de « la Tomica », installée sur les accotements de la rocade Ouest de la dite station qui servait de point de déviation pour les eaux des crues, vers le lac Sidi Mohamed Benali pour qu’elles puissent décanter avant de rejoindre, en partie, le barrage de Oued Sarno pour être stockées et fortement débarrassées de ses impuretés.
La consistance des travaux et ouvrages engagés par une entreprise algérienne, donnerons, sans aucun doute, une nouvelle configuration au lit de l’oued qui serait élargi à 16 mètres, tout en conservant les arbres situés au milieu ou rangés sur son bord. Cette préservation serait accomplie par des ouvrages qui seront exécutés afin de donner un aperçu exceptionnel qui embellira ce site naturel en respectant les règles environnementales.
Par ailleurs, une autre société coréenne nommée « Dawood » spécialisée notamment dans la réhabilitation et au dragage des Oueds appelés « égouts à ciel ouvert », ce pool, fort de son savoir-faire et de sa notoriété à l’international, et après avoir accompli, avec succès les travaux d’aménagement et de réhabilitation de Oued El Harrach, cette société a eu donc, le mérite de décrocher le projet et aura le privilège de prendre en charge, l’étude et la réalisation du dit projet.qui serait définitivement résolu dans le cadre du développement durable. Notons enfin, que cette importance particulière qui a été réservée à Oued Mekerra découle d’une vision politico-économique visant à ressusciter dans notre région, l’irrigation qui est un acte capital (dans les régions arides ou semi-arides) par excellence pour l’agriculture, de même qu’elle offre toutes les facilités pour l’écoulement « saint » (évitant ainsi des inondations) des eaux brutes issues des précipitations et autres, pour qu’elles soient correctement emmagasinées après avoir subi les différentes étapes de traitement.
Une enveloppe financière conséquente avait été dégagée pour ce projet que les belabbésiens attendaient depuis jadis, mais aussi ce projet va permettre aux autorités locales (et centrales) de travailler et poursuivre le plan de développement local en toute quiétude, loin du stress des risques des inondations, pourquoi pas ? Maintenant que Oued Mekkéra sera désormais intégré au mobilier de la ville de Sidi-Bel-Abbès, au grand bonheur des « titis » de p’tit Paris et sa petite et propre « Seine ».