Où va Belabbés, à l’aube des récents remue- ménages opérés ?
Le printemps semble s’engager dans des conditions le plus que l’on puisse dire, nouvelles à la cité de la Mékkera, en effet, les décideurs ont bien voulu revoir leur copie en ce qui concerne les nominations de leurs commis, situation oblige, une nouvelle tête, fraichement promue au statut de Wali pourrait injecter une nouvelle dynamique et une nouvelle vision dans le savoir-faire et la gestion des affaires d’une mégapole.
Il n’est un secret pour personne, que le climat a été et demeure encore morose, après que de multiples affaires douteuses et d’autres de corruption ont été reportées par la presse, épinglant des commis de l’état et des élus, au moment où l’heure est pour la sérénité et la bonne gouvernance afin d’éviter l’étincelle de trop dans un pourtour géopolitique et géostratégique qui recommande vigilance et cohésion de toutes les strates de la société.
Au dernières nouvelles d’un profond remue-ménage décidé du haut de la pyramide, une commission a été dépêchée d’Alger pour scruter les dossiers qui fâchent relevant essentiellement du domaine de passation de marché ou des opérations illégales de ponction de certains budgets pour en faire des montages financiers à des projets lancés sont respect de la réglementation en vigueur ou encore des projets réalisés sans cahier des charges ni contrôle ou…ou…
La bonne gouvernance doit passer avant tout par la participation obligatoire de la société civile dans la prise de décision locale et un droit de regard sur l’utilité publique de tel ou tel projet, le droit d’assister à l’ouverture des plis mais surtout au droit, oh combien crucial de contrôle des travaux quand il s’agit de ceux décidés pour ses quartiers à travers une copie de cahier de suivi de chantier article par article conformément au devis descriptif et qui lui doit être transmis.
Trop de dégâts ont été occasionné à la cité lors d’une fuite en avant de certains responsables dans la prise de décision qui le plus souvent se fait d’une manière unilatérale et mono-céphalique dans une ville à multi-facettes et hétéroclite, d’où l’inévitable échec pour ne pas dire chaos, l’état aurait saisi en ultime recours l’occasion pour mettre au pilon certaines têtes à l’exemple de l’ex Wali, de l’ex secrétaire général de la wilaya et aujourd’hui le chef de cabinet de l’ex Wali et l’affaire n’est pas encore close puisque la haute commission d’enquête dépêchée d’Alger poursuit toujours sa mission et cela ne va étonner en rien si demain d’autres têtes seront annoncées sur l’autel du sacrifice et certaines administrations étêtées pour la bonne cause de petit Paris.
Fouad. H