On fait visiter à nos hôtes du festival, des lieux en piètre état : l’esplanade d’El Wiam en état de ruine !!!
Rayen.M
Il suffit d’aller faire un tour à la place publique d’El Wiam à Sidi-Djilali, pour constater de visu l’ampleur du gâchis, un lieu spacieux, aéré et bien ensoleillé inauguré en grande pompe au grand bonheur de toute la population de la nouvelle ville de Sidi Djilali.
Il est indéniable que cet aménagement aurait couté au trésor public d’énormes sommes d’argent, aujourd’hui par l’incivisme citoyen et le manque d’entretien des services de l’APC, le lieu est dans un état de délabrement très avancé, auquel il faut ajouter les signes patents d’une pollution environnementale, des déchets et détritus solides jonchent à même le sol, des eaux stagnantes dans des bassins sensés servir de jet d’eau, un tapis de gazon moribond par manque d’arrosage évident, une canalisation du mécanisme servant au bon fonctionnement des jets d’eau en état de ruine, la faillance décorative des lieux totalement endommagée et une odeur suffocante d’urine par manque de toilettes publiques dans un aussi grand espace fréquenté quotidiennement par des milliers de personnes accompagnées de leurs enfants en bas âge, autant d’aberrations à noter et qui sont soit initialement omis par incompétence, soit volontairement écartées pour éviter un entretien journalier pour lequel ils ne sont pas préparés.
Mais le hic dans cette histoire de manque d’entretien flagrant des services communaux, reste incontestablement la mauvaise idée de choisir cette piteuse placette pour faire venir des étrangers (nos hôtes de 7 jours) pour donner leur spectacle de danse dans de tels lieux, l’image de marque de la ville de Sidi-Bel-Abbés se retrouve ainsi sérieusement amochée, on a eu l’idée de faire participer l’APW et l’APC à l’effort financier de 8 milliards de centimes pour réussir ce festival et on a omis de soigner son image de marque par un relookage express de ces lieux et leur nettoiement qui aurait couter beaucoup moins d’argent afin de préserver l’honneur de la ville devant nos invités étrangers.
A qui revient la responsabilité de cette faute professionnelle de taille ? au commissaire du festival qui aurait donné son aval pour de tels lieux ? ou aux responsables locaux qui apparemment ne savent plus à quel sein se vouer ?
Il aurait été plus judicieux pour l’ensemble des acteurs qui gravitent autour de ce festival international des danses populaires de faire en sorte à ce que le travail soit hautement professionnel d’autant plus qu’il est sous le haut patronage de son excellence, le président de la République, encore une fois la ville de Sidi-Bel-Abbés vient de rater un RDV en or pour se mettre au diapason des villes innovantes et modernes à cause d’un amateurisme et une précipitation à bannir à jamais.