Parmi les fêtes populaires célébrées dans l’Afrique du nord aujourd’hui, le Yennayer semble bénéficier d’une attention particulière, seule fête païenne qui continue à être fêtée avec assiduité depuis des millénaires dans toute l’Afrique du nord.
Aux confluences des grandes civilisations qui ont marqué notre histoire, notre pays est un des rares dans le monde à célébrer trois fois le nouvel an. Nous venons de fêter le Nouvel An dit Grégorien le 1er janvier du calendrier Grégorien institué par le pape grégorien XIII en 1582.
Evidemment avec l’arrivée des Romains l’empereur Jules César avait instauré le calendrier Julien dès l’an 45 av. JC. Tout ceci a fait que le calendrier amazigh qui intervient chaque année le 13 janvier, avait été gommé pour laisser place au nouvel an grégorien.
En vérité dans certaines de nos régions, Yennayer, qui est le nouvel an amazigh a été toujours célébré dans la convivialité familiale. S’il faut revenir à l’histoire, on note que l’avènement de Yennayer est inter- venu en l’an 951av. J.C. En effet, les Imazighen ont eu à s’affirmer aux Rois Pharaons notamment le rite organisé à la mort de Namart, père de Sheshanq I, fondateur de la 22e Dynastie des Pharaons.
Sheshanq, un Amazigh
Pharaon d’Egypte
Il faut dire que l’an 950 av. J.C., à la mort de Pharaon Psoussenses, un Amazigh nommé Sheshnaq a été élevé au rang de Pharaon d’Egypte.
Il devient la première autorité de toute la région du Nil en fondant sa capitale Bubasties.
Yennayer est une fête qui plonge ses racines au profond des millénaires d’histoire. Comme toute fête, les gens se soumettent à des rites. Yennayar est symbole de la richesse.
Le rituel “Asfel” purifie les lieux et expulse les forces maléfiques. A ce jour en Kabylie, chez les Beni Snous dans la région du Khemis, région de Tlemcen, dans les Aurès, Yennayer est célébré avec un couscous à la viande provenant d’un animal sacrifié dans le strict respect des croyances marquant l’événement.
Multiples sources.
Syphax.