Menace écologique et économique sur Oued Mekerra et le lac Sidi Mohamed Benali.
Catastrophe écologique et environnementale s’annonce, aux portes de la ville de Sidi Bel A: il y a urgence.
A travers les faits constatés et filmés au niveau de Oued Mekerra, côté de l’ouvrage historique de la Toma, juste à l’entrée Ouest de la ville de Sidi-Bel- Abbés , l’on est en mesure de tirer la sonnette d’alarme pour éviter l’installation d’une vraie catastrophe écologique et environnementale qui s’annonce à la porte de la ville.
Cet enregistrement vidéo réalise le jeudi 14 Novembre 2018, confirme nos soupçons antérieurs, et prouve à qui de droit, que les rejets des eaux usées domestiques ainsi que certains rejets des stations de lavage et de vidange, se font toujours dans Oued Mekerra, et ce, depuis MoulaySlissen et jusqu’à Sidi-Lahcen en passant par Sidi Ali Benyoub, Tabia, Boukhanifis et Sidi Khaled.
Aujourd’hui et à l’unanimité, toute la population belabbienne a montré son attachement à un patrimoine naturel de la ville qui est le lac et a sollicité les autorités pour une prise en charge des causes ayant conduit à son agonie, certes, des travaux ont été entamés depuis, mais la problématique de l’alimentation en eau du lac reste entière étant donné que Oued Mekerra continue à être un lieu de déversement des eaux polluées et risque de charrier ces dernières directement vers le lac, sans qu’elles ne soient traitées au préalable, ce qui constitue un danger pour l’environnement en général et pour la survie du lac et son écosystème en particulier. C’est la raison pour laquelle, nous sollicitons l’intervention directe du chef de l’exécutif pour prendre cette problématique très au sérieux et user de ses pouvoir pour faire éviter à notre ville une réelle catastrophique écologique et environnementale. Quant aux directions de l’environnement et de l’hydraulique, elles sont appelées en urgence à constater de visu, l’ampleur des dégâts qui sont occasionnés par cette pollution à ciel ouvert, et de s’appliquer à trouver des solutions pérennes à ces problèmes récurrents et ce, dans les limites de leurs compétences et celles de leur champ d’action.
H.FOUAD