Macta II, revue et corrigée par le wali.
La rencontre surprise du chef de l’exécutif, Mr Hattab Mohamed-Amine en occurrence, avec les membres actifs de la société civile, lors de sa visite d’inspection du chantier d’aménagement de la Macta II, en cette matinée du mardi 5 août, lui a permis de constater de visu l’entame des travaux et leurs avancements en présence du maître de l’ouvrage, la direction de l’urbanisme et de la construction (D.U.C), du bureau d’étude chargé du suivi technique de cette opération et de l’entreprise retenue, dès lors, une riche concertation s’est engagée entre ces derniers et le wali concernant plusieurs points ayant une relation directe avec ce projet, l’occasion fut offerte aux représentants de la société civile pour apporter leur contribution en tant que partenaire fondamental dans l’élan de développement local et l’occasion aussi de soulever leurs inquiétudes concernant le devenir de la Macta II à l’autorité de wilaya.
Le chef de l’exécutif qui faut-il le rappeler, a tenu à écouter attentivement toutes les parties investies dans ce grand projet d’aménagement a ordonné au maître de l’ouvrage et au bureau d’étude de faire participer la société civile dans ce grand projet à travers des consultations et des avis en tant que partenaire et ce, afin de réussir l’exécution des travaux et leur qualité et permettre ainsi d’offrir à la population belabbesienne un travail qui ne sera que de qualité et fortement apprécié.
Il n’est un secret pour personne que depuis l’annonce de l’entame des travaux de l’aménagement de la Macta II, plusieurs voix se sont élevées pour alerter de leur scepticisme quant au devenir de l’image de marque de la ville en matière d’espaces verts et de détente, vu « l’opacité » du projet et vu les erreurs commises lors de l’exécution des travaux de la Macta I, des appréhensions légitimes pour lesquelles le wali a tenu à remettre les pendules à l’heure, en ordonnant d’annuler la plantation de palmiers et de les remplacer par des platanes, d’interdire d’abattre les arbres existants, de procéder à la pose de pavé de qualité supérieure (que tous les présents ont opté pour), de limiter au maximum l’utilisation du béton, d’interdire de jeter la terre végétale existante sur le chantier et de travailler pour donner à la Macta II un maximum d’espace vert en rétrécissant les carrés prévus initialement et enfin et surtout de veiller à la bonne exécution des travaux par un suivi rigoureux du chantier et par le respect des normes environnementales et urbanistiques afin d’aboutir à un travail qui doit être à la hauteur des attentes de la population.
Ceci étant, le wali a autorisé un des représentants de la société civile présent sur les lieux, à demander au bureau d’étude quelques éclaircissements concernant les critères apportés à ce concours pluridisciplinaire et sur l’idée d’avoir eu recours à un paysagiste, autant de points soulevés qui ont conduit in-situ, à porter des corrections recommandées par la société civile au projet initial.
O. Abbas