L’organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (F.A.O) va accompagner l’Algerie dans la réalisation de son premier recensement agricole général, qui sera prévu pour l’année 2013.
Ce recensement, le premier du genre, aura un coût avoisinant les 8 millions de dollars, et qui va donner aux pouvoirs publics une image plus claire et plus précise de son secteur agricole afin de recentrer sa politique agricole et mieux englober et gérer ce secteur stratégique.
C’est ainsi par exemple, que le président du comité interprofessionnel du lait, Mahmoud Benchakour, dira que la production laitière est en nette augmentation même si elle reste insuffisante, elle a triplé en 4 ans passant de 150 millions à 700 millions de litres récoltés cette année.
Néanmoins, la dépendance à l’importation de la poudre de lait demeure de mise, à cause entre autre de la complexité de l’organisation de la filière laitière nationale.
Il souligna que le manque de fourrage constitue le principal point noir devant l’amélioration de la production laitière nationale.
Pour y remédier, on aura besoin de quelques 200.000 d’hectares de terre irrigable afin de nourrir et alimenter le million de vaches laitières nécessaires à couvrir les besoins nationaux.
Il dira que si tous les moyens sont mis en place et avec la mobilisation des acteurs de tout le secteur, l’autosuffisance en lait sera atteinte à moyen terme soit dans les 4 à 5 ans à venir.
Enfin il salue et encourage l’état dans sa politique d’aide et d’octroi de crédits exonérés d’intérêts au profil des agriculteurs est ce dans l’intérêt général.
Fouad.H