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Loin des yeux, le crime contre des palmiers continue : transplantation, dites-vous ?

palm 2  Alors que l’affaire de l’abattage criminel des arbres à Sidi-Bel-Abbès ne s’est  pas totalement cicatrisée, voilà qu’on découvre une opération de transplantation de palmiers déracinés (probablement) de la trajectoire du futur Tramway, qui se réalise dans un espace vide et reculé du pole universitaire le « Campus » avec une manière loin d’être professionnelle et pour cause, ces jeunes palmiers ont été déracinés sauvagement, vu que certains troncs gardent encore des bouts de fer, témoin d’un arrachage violent et sauvage, plus grave encore, ces palmiers ainsi déracinés ont beaucoup perdu de leur capital racine (voir photos), certains, donnent même l’impression de n’être plus de ce monde, quant aux  malheureux palmiers qui ont la malchance de tomber entre les mains de gens sans scrupule et sans qualifications professionnelles, ils subissent le martyr d’une exécution méditée, de sang froid et loin des yeux, car la dite transplantation (qui n’en est pas une) ne répond à aucune norme connue de par le monde en la matière, c’est tout simplement un carnage à huit clos pour lequel, la justice est en mesure de s’auto-saisir pour sauver le patrimoine ligneux de la ville des mains assassines et de leurs sbires.

 Qui est responsable de ce crime à ciel ouvert ? Qui a exécuté ce carnage des  palmiers de la ville ? Qui a cautionné une telle opération en dehors de la réglementation en vigueur ? Où sont les élus de la ville pour défendre ses intérêts? Où sont les responsables des organismes sensés protéger nos arbres ? Autant de questions qui réclament des réponses qu’on les aura, peut-être, jamais, mais une chose est certaine, l’histoire est impitoyable, elle retiendra que la commission communale de l’actuelle A.P.C, chargée de l’environnement est en premier lieu responsable, légalement, de cet amateurisme ravageur et pour lequel elle s’obstine à jouer, encore une fois de plus, la politique de l’autruche.

 Sur un tout autre registre mais toujours du domaine de l’insensé, le jardin  public qui connait une dégradation connue de tous, abrite, à la surprise générale, un coin retiré des yeux indiscrets, où on a aménagé, parait-il (voir photo), un espace pour rôtir des ovins, les larges bordures entachées de graisses, les restes de bouts d’arbres calcinés et la quantité importante de cendres laissent penser qu’il ne s’agit pas d’un fait anodin commis par un amateur à ses risques et périls, ceux qui seraient derrière ces faits bizarres l’on fait en possession de pouvoir ou de complicité et à notre humble avis, le jardin public n’a jamais été crée dans le but de servir de lieu de beuverie, de débauche ou de rôtisserie, à moins qu’il aurait changé de vocation depuis !!!!

O. Abbes

             

 

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