L’office national d’assainissement au secours d’une trémie qui se noie dans un verre d’eau.
Les automobilistes empruntant la trémie souterraine de Sidi-Djillali, connaissent parfaitement les désagréments subis à chaque tombée de pluie, une marre d’eau s’accumule au bas niveau de cet édifice et que la loi de gravité oblige à recourir aux pompes immergées pour assécher toute cette eau et la faire évacuer dans les caniveaux de surface.
Ce mercredi, et suite à une averse, le phénomène s’est répété nécessitant l’intervention des services de l’ O.N.A que nous avons pu les rapprocher pour connaître un peu plus les causes réelles qui seraient à l’origine de cette récurrence.
Le responsable du groupe d’intervention nous fait part de ses inquiétudes quant à l’incivisme manifeste des automobilistes qui sachant la complexité de l’endroit n’hésitent pas à jeter par dessus les vitres de leurs portières des déchets solides tels les bouteilles et canettes, lesquels associés au sable et gravât charriés par les eaux pluviales finissent par obstruer le caniveau et rendent le pompage par le haut impossible et nous obligent à bloquer la circulation pour pouvoir agir par le bas avec des travaux de curage en sus, l’exemple serait l’opération d’aujourd’hui qui nous prit 4h pour assécher une seule voie et autant peut être pour celle d’à côté.
À la question de savoir si ce mécanisme de pompage est sur ?
Le responsable nous fait accompagner jusqu’au lieu d’implantation de la grande pompe immergée pour un essai inopiné preuve du bon fonctionnement de tout le mécanisme, néanmoins le responsable déplore le manque de moyens supplémentaires en prévision de grands évènements car lança-il, pour le moment nous possédons 4 pompes immergées que nous gardons jalousement pour pouvoir parer à l’urgence mais en cas de grandes précipitations ou inondations nous serions dans l’incapacité de pouvoir agir à grande échelle et d’une manière efficace.
Fouad.H