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L’intelligence économique, objet d’un colloque international à U.D.L de Sidi Bel Abbes

Éthique et gouvernance : limites des régulations publiques et émergence des normes morales

 

Deux journées ont suffi  à la Faculté des sciences économiques commerciales et sciences de la gestion de l’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès  d’organiser   en collaboration avec le laboratoire de recherches, le 2e colloque international portant autour de l’intelligence économique et éthique au cœur de la gouvernance des relations inter-organisationnelles.

A travers  ce 2ème colloque, les différents intervenants de ce colloque se concentreront dons sur les meilleures pratiques de mise en place des structures de gestion des systèmes de veille et d’intelligence économique,  ce regroupement de professeurs universitaires, chercheurs, chefs d’entreprises publiques , privées  vise à poursuivre la réflexion amorcée sur les concepts, les méthodes et surtout les outils de mise en place de l’intelligence économique.

Parmi les communications portées au programme a été retenue Mr Bourahla Allal professeur et chercheur de l’université Djilali Liabès a dans son constat  résumé :

Le système de gouvernance ayant piloté les activités des entreprises depuis fort longtemps, a subi de sérieuses fissures, suite aux scandales essentiellement financiers, éclatés au cœur même des grandes entreprises. Ces révélations malheureuses rapportées par les observateurs, depuis la fin des années 1990, montrent  que  la richesse créée par l’entreprise est souvent mal partagée, et constitue source de  conflits entre managers et actionnaires malgré l’existence d’un cadre  réglementaire, définissant les attributions de chaque partie prenante. Mais les effets de ces dérives, moralement et pénalement condamnables, seront mal supportés par l’entreprise, où  les relations de confiance établies avec  les autres parties prenantes : salariés, fournisseurs, clients, pouvoirs publics se dégradent. Même  la solidarité entre ses membres, censée renforcer sa position sur le marché, s’effrite et se disloque. Face au développement de ces pratiques douteuses, peut-on imaginer un modèle de gouvernance plus performant que le modèle actuel, qui associe rentabilité financière et développement durable, et qui protège les intérêts des parties prenantes ? Les premières réponses à cette interrogation provenaient  des pouvoirs publics, qui ont renforcé la  chaîne législative, sans pouvoir apporter des solutions convaincantes à ce phénomène, qui ne cesse de se développer dans les entreprises.

Si les pratiques frauduleuses  agitent encore le monde des affaires, malgré l’intervention répétée des pouvoirs publics, peut-on s’appuyer sur l’éthique pour remodeler avec succès  le système de gouvernance ? La réponse à cette question consiste à doter l’entreprise d’un référentiel moral, sorte de  document préparé et rédigé par les directions générales,  sous l’œil vigilant des actionnaires, et en collaboration avec les directions des ressources humaines, en vue de développer des relations de confiance avec  les parties prenantes.  Mais un code d’éthique ne vaut que s’il est doté de mesures disciplinaires assez sévères, qui s’appliquent aux employés et aux dirigeants qui agissent d’une manière immorale. L’adoption de ces normes morales  est nécessaire et légitime, face à la crainte de voir l’entreprise perdre ses parts de marché. Cette communication tente d’apporter des réponses aux différentes interrogations, soulevées par les parties prenantes, suite au développement des pratiques illicites dans certaines entreprises.

O.A.

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