L’image de marque de Sidi-Bel-Abbés, qu’est la coupole, perd de sa valeur par un aménagement scandaleux.
Dans le cadre d’une politique globale d’aménagement urbain et des espaces verts du centre-ville, il a été décidé de requalifier ces derniers endroits publics en utilisant tous les moyens techniques et financiers pour leur mise en valeur et ce, par un savoir-faire et une assurance d’expérience des entreprises qui seront retenues, par leurs capacités professionnelles à satisfaire les exigences des travaux et du bon déroulement de cette opération, notamment à estimer correctement les compétences de gestion par les délais de la mise en œuvre en prévoyant le trafic piétonnier durant les travaux.
L’esthétique de la coupole est aujourd’hui menacée et ne réjouit nullement les riverains de la Mékkera, nous n’arrivons pas à comprendre le pourquoi de cet acharnement sur un patrimoine aussi riche que cette merveille architecturale qu’est la coupole, qui rappelons-le est classée monument historique et le troisième chef d’œuvre de par le monde, par des réalisations d’aménagement de son pourtour, le peu que l’on puisse dire, effectuées dans de mauvaises conditions techniques et qui présentent des réserves touchant la noblesse de ce majestueux ouvrage édifié sur une superficie de 1452 m2 avec une circonférence de129 mètres linéaires et un diamètre de 60m le tout sous forme d’un cercle où furent disposés 40 magasins chacun avec sa soupente.
Lors de notre passage sur les lieux des travaux d’aménagement du pourtour de la coupole, nous avons relevé que ledit aménagement n’est aucunement attaché à ses limites et n’a pas prévu une allée piétonnière pour éviter le passage des personnes sur un pavé fraîchement posé or, il a été constaté de visu que la pose de ces carreaux en granit présente des malfaçons criardes, dues en premier lieu, au non respect de l’espace géométriquement circulaire, par une mauvaise étude et un non suivi de l’alignement et de la symétrie de la coupole ayant conduit à des répercussions sur l’ensemble du projet d’aménagement et en second lieu, les intervalles entre les lampadaires et les palmiers récemment plantés ne sont aucunement égaux et ne concordent nullement avec le caractère circulaire de l’édifice, ceci sans omettre la mystérieuse idée de procéder à la pose de lampadaires à l’intérieur des espaces verts, servant leurs éclairages aux détriments de ceux des allées piétonnières.
La moralité serait que cet ouvrage, d’une architecture exceptionnelle, à l’échelle mondiale et d’une valeur esthétique inestimable et l’image de marque par excellence de la ville de Sidi-Bel-Abbés, devrait être pris en charge par une étude spécialisée, un exécutant professionnel et un choix des matériaux à la hauteur et au couronnement du chef d’œuvre.
O. Abbas.