Maintenant que les budgets des différents festivals sont consommés et les carottes sont cuites ,la majorité silencieuse est en droit de savoir au moins les affectations des dépenses ,notamment celles de l’hébergement ,de la restauration et des cachets ,ces derniers furent distribués à la tête du client et sans la délivrance de reçus ; les langues commencent à se délier et il parait qu’il n’ y a pas concordance entre les montants alloués officiellement aux artistes et la réalité ,les cachets ont obéi au règlement du cash .
La crise financière qui touche de plein fouet notre pays impose de tempérer nos ardeurs dans la dépense farfelue et voilà qu’en l’espace de seulement un mois, des milliards furent claqués pour assouvir notre comportement dépensier.
Les réactions enregistrées ça et là sur le réseau social par ceux-là même habitués à se produire gratuitement ou pour de modiques sommes avec plus d’impact sur le plan culturel et l’agrément des populations ,laisse entendre que le miel de cette année est d’un gout particulier.
Le directeur de la culture et les chargés de l’organisation de ces festivals doivent observer de la transparence et du respect en direction des citoyens ,en publiant simplement l’état des dépenses afférentes à ces ‘’événements ‘’ culturels ,c’est la moindre des choses ;SIDI BEL ABBES ne peut pas et ne doit pas être une terre de non droit.
On va ,certainement nous traiter de parasites à l’ordre établi ,mais nous sommes simplement des gens sensés, bêtes et disciplinés , qui obéissent aux recommandations de ses gouvernants ,la dernière réunion du chef du gouvernement avec les walis ,seulement , en fait foi .Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans la contradiction.
On n’est pas loin de s’identifier à la fable » LA CIGALE ET LA FOURMIS » !
Par :Belamri.AEK