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L’Exposition des Œuvres d’Ahmed El Shahabi du 15 au 20-01-2013 à la Maison de la Culture « Kateb Yacine » sous le thème « Baghdadyates »

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L’artiste peintre-calligraphe Ahmed El Shalabi, est Irakien d’origine, qui est né en 1951 à el Aedamiya  dans la province de Baghdâd (Irak) père d’une famille nombreuse, *- diplômé de l’école des beaux arts de Baghdâd 1974 – Diplôme  de spécialité de l’affiche  en Allemagne 1972*- Stage à l’école des beaux arts en France 1973.

A  occupé des postes de  chef de département d’art plastique  au ministère de la jeunesse– Directeur du centre Saddam des arts du  ministère de la  culture. Réside dans l’un des pays du golf le « Oman ». Cet artiste qui en est à sa 2ieme exposition en Algérie, dont la première fut à Oran en 2011, nous informe, que depuis le contact, qu’il a eu avec « l’Association El Basma des art plastique » en l’occasion de ce salon, il n’a pas cessé, un seul instant, sans que son esprit ne vogue, pour retourner en Algérie, ce pays qu’il considère, comme une seconde patrie, de part la richesse et les qualités  de l’art plastique, de ses artistes et de l’hospitalité combien exceptionnelle, qu’il découvre au sein du peuple algérien….Aussi, il s’attachait en très peux de temps, nuit et jour à mettre en évidence 35 toiles, dignes du salon que Sidi bel abbès attendait de lui.

L’ensemble des œuvres de l’artiste-peintre irakien, toutes en acryliques et à l’huile, se veulent une invitation à un voyage dans le monde des arabesques inextricables, mystérieuses, profondes, spirituelles et surtout évocatrice d’un passé des plus élogieux que l’histoire arabe a connu et qu’Ahmed, la tristesse dans l’âme, peint, pour le plaisir des couleurs    Mais, nous décryptions entre une phrase, un  tableau et plusieurs traits de pinceau, que  l’art a une fonction critique. Il permet de  poser des questions, de faire réfléchir sur une  société donnée et là nous voyageons à travers  toutes l’Irak et sa culture que les « Baghdadyates », nous font découvrir.  L’artiste  en est à sa 2ème exposition en Algérie.et a sa 17 dans le monde, selon son rappel

Basées sur des techniques diverses et très souvent mixtes,  les œuvres de Shihabi Ahmed, interrogent, interpellent et décortiquent la vie de l’architecture de Baghdâd, principal thème de l’exposition, alors que les sous-thèmes, abordent autant la condition de l’enfance, de la femme que d’autres aspects courants du  rappel de son quotidien de jeunesse.

Si l’artiste rend un hommage particulier à la femme irakienne, elle symbolise la beauté et la mère patrie et à  travers elle, il rend hommage également à la femme arabe et musulmane dans son ensemble, cinq  toiles, créées avec la technique mixte de la gouache et du crayon et qui évoquent les habitante, de son pays, qui traduisent aussi biens se que toutes les poésies seraient  dans l’impossibilité de décrire, même lorsque celle-ci sont confrontées à des conditions de vie des plus difficiles.

Avec  les nombreuses couleurs qu’il travaille avec  des mélanges qui lui sont propres, ou le bleu, le noir et le mauve laissent rarement outrepasser la brillance d’un jaune, nous apprendrons, qu’Ahmed El Shahabi, souffre douloureusement, le manque réel de ces géométries et ces formes arabesques de Baghdâd de son enfance.  L’artiste dont l’expérience

de plus de 51 ans, a fait de lui la preuve vivante, d’un  long et passionnant parcours artistique, dans  un domaine, que les non avisés ne peuvent contester. Son âge, est  une véritable référence, invitant à méditer, se que l’homme a emmagasiné comme traumatisme vécu par son peuple, qui dans son immensité  se retrouve en plein questionnement devant le temps. Ahmed El Shihabi donne libre cours à sa passion pour les couleurs et la lumière, de même que pour les formes géométriques, et la calligraphie employé. Quand à son abstrait, lorsque nous le découvrions, évoque la beauté du silence, des contours, des sens parabolique qu’il introduit, pour transmettre son message, à qui voudrait bien le déchiffrer..

Tout le long de cette exposition, l’artiste plasticien Ahmad Al Shahabi nous fait planer sur  son tapis volant, dans les profondeurs artistique  de l’histoire et la civilisation irakienne et particulièrement  celle de Baghdâd,.  Les toiles de l’artistes rapportent dans toutes leur totalité la  citée d’El Mansour- Baghdâd Abi Hanifa– la ville de la paix- Celle  dont  le patrimoine culturel ne mourra jamais-  Il demeure obsédé par la culture, les traditions et l’architecture islamique  que détient comme un trésor, chacune des mémoires de sa ville Baghdâd. Elle devient tel qu’un support d’expression plastique, « que les portes et fenêtres arcboutées en de magnifiques arabesques, la lune, les coupoles, comme structures architecturales.. » Ou la femme  habillée d’une calligraphie de lettres arabe, jouent  un rôle très important dans l’œuvre d’Ahmad Al Shahabi. Son voyage mystique, appelle à une prière pour que la beauté des Baghdadyates,  ne puissent s’effacer à jamais, car le présent rappelle le passé et appelle le futur dans la procréation que la beauté de la femme,  traduit et les couleurs dans leur tristesses, font découvrir la joie du profond, s’emparant de  l’espace de la toile, pour signer le nom d’Ahmed Al Shalabi

Il se projette dans l’avenir de  présenter  encore plus d’expositions, à travers le monde arabe, africain et occidental  “Pour cela, il se  prépare à de nouveaux  travaux, dont il a plein la tète de thèmes, pour ne jamais cessé de communiquer, d’apprendre, de faire apprendre, l’art plastique, dont il se sent investi d’une mission surnaturelle.

Nous signaleront qu’avant  l’ouverture de l’exposition, l’artiste peintre s’est rendu à l’école des beaux art, ou il a rencontré des étudiants, avec lesquelles, il s’est engagé dans un passionnant débat qui l’a surpris de par la passion et le niveau qu’avaient ces étudiants. Il nous confiait, que « les artistes algériens étaient parvenu à un niveau d’excellence à travers le monde et cette pépinière  en était la preuve ».

Il effectuait plusieurs expositions à travers le monde dont :-Participation à la plupart des expos collectives organisées par l’association irakienne de 1978 – 2003 – *-Participation à la plupart des expos collectives organisées par le ministère de culture du 1980 -2003-*-Participation à l’expo internationale de la calligraphie et décoration islamique Bagdad 1988-*- participation à l’expo d’art plastique sur l’art irakien moderne en Tunisie 2001- *- participation à l’expo d’art plastique sur l’art irakien moderne au Pakistan  2001 *- participation à l’expo d’art plastique  en Jordanie 2002- *- participation à l’expo d’art plastique au Qatar 2002- *- participation à la biennale de Bagdad   en 2002*- participation à la rencontre internationale de sculpture et peinture  en Jordanie 2008*- exécution de fresque Bahrayn 2005 -2008

Dans la majorité des pays qu’il a visités, il a obtenu des prix tel qu’Allemagne- France-Pologne-Italie- Tunisie- Jordanie- Oman- Qatar- Bahrein- Etas Unis-Belgique- Liban-Arabie Saoudite- Syrie-

La soirée fut également agrémenté, par la sympathique troupe « Ahl El Bled » de Abbès Lacarne, qui présenta  aux invités, l’Ultime Halqa- Abbès Lacarne et sa troupe a réussi à nous épater une fois de plus, dans la qualité  du jeu et la synchronisation dans l’interprétation, pour nous faire vivre à travers l’imaginaire, la simplicité des mots et leur messages. Les comédiens de cette troupe, prêtent à des questionnements dans cette Halqa  étrange, mais beaucoup plus exceptionnelle, ou le pivot du jeu est le Meddah, qui est  non seulement comédien, mais animateur, et comme le dit si bien Abbès Lacarne, il devient quand c’est nécessaire « Ajajbi » et très souvent conteur.

Compte tenu des efforts que fournit « l’association El Basma des arts plastique », à parvenir contacter et recevoir des artistes nationaux et internationaux, l’idée a germée, sur la mise sur pied après « accord et attribution des fonds nécessaires » d’un festival international des arts plastiques. Cette association qui n’a plus rien à démontrer sur la scène du monde des arts plastique, voudrait concrétiser dans ses objectives annuelles 05 ou 06 expositions d’ordre international, qui permettraient de faire de Sidi bel abbès le carrefour de cet art. L’homogénéité de la Direction de la Culture et le dynamisme des membres de l’association  dénote, un désir ardent de lancer le défit.

K.Benkhelouf

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