L’étude du plan de circulation de la ville de Sidi-Bel-Abbés: la 5ème phase du tango qui s’annonce.
Le bureau d’études et de transport d’Alger (B. E.T.U.R), vient en cette fin d’année 2013 de confier à l’Assemblée Populaire Communale (A.P.C) le dossier ficelé de la phase finale du plan de circulation pour la ville de Sidi Bel Abbes et ce, en présence de la direction du transport, afin qu’il soit mis en exécution, après de longues années de préparation, de sondage dans un cadre restreint sans toute fois prendre en considérations les réserves des autres acteurs impliqués dans ce projet et qui d’ailleurs prévoient un résultat déficient vu les multiples tâtonnements relevés lors des précédentes rencontres.
Faisant lecture de ce projet (ainsi ficelé), l’on discerne prime à bord, que la planification ne s’est pas hissée à la hauteur pour prévoir ou pour faire éviter les mauvaises conséquences sur l’exécution du plan de déplacement des usagers le long du tissu urbain de la ville, qui faut-il le rappeler à subit depuis, d’énormes modifications aussi bien sur le plan urbanistique que sur celui de l’environnement d’où la nécessité de mettre en place un mécanisme qui permettra d’évaluer les insuffisances et faire en sorte à ce quelles soient corrigées dans l’immédiat quitte à ce que ces tests d’évaluation soient périodiquement courts à hauteur de 3 mois par exemple et ce, afin d’éviter tout dérapage.
L’étude est fondée énormément sur un arsenal de recommandations tenues et réclamées à ce qu’elles soient exécutées sur l’actuel réseau or, ce réseau ainsi hiérarchisé est directement lié à des théories relatives au système existant du réseau viaire du centre-ville et de sa périphérie qui sont actuellement entièrement plongés dans un ensemble de confusions incontrôlables et une certaine anarchie, ceci est devenu insupportable pour une ville qui à la limite jouit d’une position géographique stratégique et d’un carrefour caravansérail traversé entre autres, par les usagers des wilayas limitrophes.
Malgré tous les dispositifs qui seront mis en place, le problème va incontestablement persister et surement demeurer tant que des solutions de ventilation du cœur de la ville ne soient dotées par de nouvelles infrastructures accompagnées d’ouvrages répondants aux normes modernes et qui doivent s’opérer à partir des quatre pignons actuels qui sont les anciennes portes.
L’Oued et ses ponts, la traversée de la voie ferrée au sein et le long de l’agglomération urbaine, les feux et les plaques de signalisation ne suffisent plus pour réglementer un parc roulant d’une si grande importance dans une ville conçu lors de sa création pour 10 fois moins d’âmes.
Le plan de circulation de la ville ne sera jamais prospère sans passer par des consultations auprès des riverains, en tenant compte bien entendu, des imprévus tels que les travaux ou les chantiers qui sont ou seront engagés sur les principaux axes en œuvrant à faciliter la fluidité de la circulation par des éventuelles réserves qu’ils faudrait enregistrer tout en évitant que cela ne cause des désagréments aux usagers.
Malheureusement, nous ne pensons pas pouvoir aboutir à un résultat positif si l’on n’arrive pas à réunir tous les concernés par cet épineux dossier au tour d’une même table pour discuter sérieusement et s’atteler à trouver les solutions propices pour sortir de ce qui s’annonce déjà comme un labyrinthe.
O.Abbas