Les transporteurs privés de bus sont en grève : leur unique revendication est de revenir à la station 17, au centre-ville.

Depuis que la direction du transport a osé s’attaquer de front à l’épineux problème de l’anarchie qui sévit et de l’engorgement de la station des bus n° 17 située au centre-ville du coté de la coupole, les choses semblent ne pas bien marcher pour certains transporteurs privés, en dépit d’un léger mieux constaté depuis le transfert de ces gros pollueurs et le délogement des squatteurs des rues et des espaces destinés aux piétons, car il faut bien le signaler, le centre-ville et les espaces immédiats de la coupole n’ont jamais connu de paix ni de jour ni de nuit depuis plus d’un quart de siècle.

Or, à chaque bonheur des uns, il y aurait des malheurs pour d’autres, en tout cas c’est ce que prétendent ces transporteurs de bus, car selon leurs propos, depuis cette « maudite » décision, de surcroit discriminatoire, leurs affaires connaissent un net recul en chiffre d’affaire, la population locale boude leurs moyens de transport et préfère ceux du public qui continuent de bénéficier du privilège d’utiliser la station du centre-ville alors que, tous les autres privés sont affectés soit vers la station nouvellement créée au lieu dit « El Hoffra » soit vers la station de « Sakia el Hamra » près de l’hôpital.

Ce débrayage entamé depuis le dimanche 02 juin par tous les transporteurs privés de bus circulant en intra-muros de la ville de Sidi-Bel-Abbés, va sans aucun doute remettre sur le tapis l’épineux problème du plan de circulation à l’intérieur de la ville et que sa saturation pose et cause d’énormes problèmes aussi bien à la population locale qu’aux décideurs locaux dont la mission de trouver une solution de juste milieu semble déjà compromise à moins d’un miracle.

Fouad H