Les Producteurs de lait en colère, déverse leur produit devant Giplait et bloque la route.

Quelque trente producteurs de lait, ont dans un mouvement de colère, bloqué jeudi l’entré de l’usine Giplait avec leur camion, en paralysant la circulation aux véhicules venant des deux sens, puis ont procédé à l’ouverture des robinets de leur réservoirs, pour déverser leur lait , que l’entreprise GIPLAIT a refuser, de leur prendre comme à l’accoutumé et ce sans leur donner d’explication

Les producteurs déboussolés devant cette inexplicable attitude de GIPLAIT, dont le directeur a refusé toute entrevue, pour expliquer, les raisons de cette incompréhensible démarche de GIPLAIT. Ils se lancent dans leurs revendications, pour espérer justifier leur malheureuse situation ou depuis 2 jours Giplait refuse sans explication de recevoir la production de la 30ème de producteur et collecteurs.

« Notre métier est très exigeant, et demande beaucoup d’investissement personnel et financier, pour que nos vaches produisent, la qualité sollicité. Aujourd’hui, sans nous donner des explications, on prend la décision de nous refuser la prise de notre lait. Pourquoi alors peiner , avoir des vaches et produire du lait, avec nos femmes et enfants pour certain et arriver devant la porte de GIPLAIT et de se voir refuser l’accès. Comment ne pas etre découragé et s’installer dans un métier qui n’est pas valorisé ». Un autre, nous dira « nous voulons seulement espérer vivre aussi dignement de notre métier ».

Un autre producteur dira à son tour : « Ils ont les moyens, de conservation et de stérilisation et de dispatcher le lait selon les besoins pour produire à leur tour. Il peuvent prendre en charge le lait des producteurs et collecteurs et ne pas nous enfoncer d’avantage dans les problèmes, alors que nous investissons chèrement pour nourrir nos vaches, par l’achat d’aliments appropriés, dont le prix dépasse les 4800 le Q.

Bien décidés à obtenir, leur droit et le respect des conventions bilatérale, ils insistent ç dire que leurb métier de producteur, ou collecteur a un prix. Aussi pour se faire entendre les producteurs qui se sont vu interdit de livrer leur production, ont totalement bloqué la circulation en déversant des litres et des litres sur la chaussée. Ils entendaient ainsi dénoncer leur inexplicable situation. La circulation interrompue, jusqu’à ce que la Gendarmerie Nationale, intervienne pour libérer le passage..

« Chaque producteur parmis nous a une famille à charge, et nous mettre dans cette situation s’est affamé nos enfants et nos bêtes. Nous effectuons un travail d’assistance des consommateurs en besoins de lait. Et personne ne fait attention à nous. » crira le plus jeune d’entre eux.

K.Benkhelouf et Y.Nouaoui